Des explications mouvementés

Ta vie était littéralement partit en vrille depuis la mort d'Abby, tu n'arrivais pas à remonter la pente et tu n'avais plus confiance en personne. Toute ta famille t'avait menti, tout le monde t'avait fait croire que tu étais responsable de la mort de ta mère, mais en réalité, tu n'avais rien à voir dans l'histoire. Tout était de la faute des loups certes, mais également de l'esprit si fermé, si extrémiste de tes parents, ils avaient fait le choix et et également décider de me faire culpabiliser durant toutes ces années, c'était impardonnable.

Mais également, ce qui te ruminait c'était le loup responsable de cette histoire, tu ne le savais pas au début, c'était le père de ta meilleure amie, son vrai père, Luna n'avait pas pris son nom de famille à lui, on ne pouvait pas la liée à lui si on ne connaissait pas Luna.... Seulement, toi tu le savais et tu savais que ton père s'était vengé, à la même période où Luna avait perdu son père. Alors, est-ce qu'elle savait depuis tout ce temps et t'avait-elle menti ? Est-ce qu'elle faisait partit des leurs ? Ou bien avait-elle garder son humanité ?

Tu ne savais pas réellement ce que tu devais faire, un choix s'offrait à toi, soit tu continuais cette vie que tu avais, que tu t'étais construite ou bien alors tu empoignais cette destinée dont on t'avait privé durant toute ta vie et devenir chasseuse. Voilà ce qui s'offrait à toi, même si dans le fond, tu avais déjà fait un choix. Tu étais une Stuart, tu avais tellement souffert de ne pas être comme les autres de  ta famille parce que tu étais sois disant faible, tu voulais leur prouver qu'ils avaient tort, que tu étais capable et que tu étais encore meilleure qu'eux.

C'est vrai après tout, contrairement à eux, tu avais appris l'art des plantes, tu savais faire des breuvages mortel comme des remèdes, la médecine ancestral n'avaient plus aucun secret pour toi et mélanger à la chasse, tu serais davantage plus aptes à chasser tous ces monstres. Bien entendu, tu avais conscience qu'il y en avaient des gentils comme des bons même si tu n'avais jamais ressentie aucune sympathie pour une de ces créatures, tu n'étais pas chasseuse certes, mais tu avais le même esprit qu'eux.

Tu frappais dans ton punching ball, la musique à fond, toxity de system of  a down. Cela dégageait bien la puissante et la rage que tu avais. Quand la musique s'éteint avant de reprendre, tu entendis une voix t'appeler en plus d'une sonnette. Tu avais reconnue la voix et tu n'étais pas certaine dans un premier temps de vouloir répondre. C'est après un instant que tu soufflas pour ensuite éteindre la musique et ouvrit la porte « Qu'est-ce que tu veux ? » Fis-tu froidement, bien entendu, y avait mieux comme accueil pour sa meilleure amie, mais tu n'étais pas du genre à faire semblant.

Tu avais toujours le contrôle de la situation, des choses et il était rare pour toi que tu perdes tes moyens, que tu ne puisses rien gérer. Pourtant, en ce moment, c'est comme si tout le monde avançait en vitesse rapide, tout autour de toi, comme si tu n'étais pas actrice, mais spectatrice de la situation. Et ton cœur était morcelé par tellement d'émotions, de sentiments différentes : La peine, la colère, le doute... Toutes ces supercheries t'avait mit KO, la torture lancinante que cela te faisait n'était pas du gâteaux. Heureusement, tu pouvais compter sur le sport pour te calmer, lâcher toutes ces tensions qui te traversait.

Ton magasin était fermé depuis plusieurs semaines, et il ouvrait parfois quand Charlie voulait le faire, mais tu n'y avais pas mis les pieds depuis plusieurs semaines. Tu n'avais pas la force de paraître élégante et forte devant tous. Tu ne voulais pas non plus croiser certaines personnes qui n'attendaient qu'une chose, que tu reviennes vers eux, mais cela n'était pas possible. Tu en avais trop gros sur le cœur pour cela. Alors mettre la musique à fond, te dépenser était la seule chose dont tu étais capable. Tu avais mis ton téléphone en mode avion pour n'être déranger par personne.

Cependant, pour les plus impatients, pour les autres qui voulaient te voir absolument, y avait mon adresse. Tu vivais au dessus de ta boutique donc ce n'était pas très loin. Alors que la musique s’éteigna pour ce relancer tu entendis qu'on frappa à la porte. Tu ne pouvais pas fuir tout le monde et pour toujours ; ta famille, ta meilleure amie, Alexys, les March... Tu t'étais isolé de tout le monde et il est vrai que tu t'étais demandé si tu ne devais pas partir un temps pour te ressourcer un temps, pour t'occuper de toi et de ton bonheur, de renaître.

Cependant, tu fis le choix d'ouvrir la porte et tu y découvris une des personnes que tu ne voulais pas voir, tu te doutais bien que ça devait être l'une d'elle. Tu lui fis un accueil des moins chaleureux, lui faisant alors comprendre ton état et le non ravissement de sa venue te procurait « Tu ne sais vraiment pas, tu es sûre de toi ? » Fis-tu alors en croisant les bras. Bien sûr que non, elle ne pouvait pas savoir, tu avais grandis avec elle, elle avait peu de souvenir de son père et sa mère lui en avait peu parler également, elle savait tout de toi et elle me disait tout sauf ces derniers mois, depuis qu'elle était partit en vacance, depuis que tu avais découvert la vérité.

Elle tendit une boisson chaude. Tu hésitas, mais tu pris quand même le gobelet, tu sentais et tu découvris un mokaccino. Ta boisson préféré avec la cappuccino. Tu te doutais qu'elle avait du prendre un chocolat pour sa part. Tu hésitas derechef quand elle te fit remarquer qu'elle était devant la porte encore. Tu ne savais pas si tu faisais rentrer un supposé loup chez toi était une bonne idée, toutefois, tu connaissais les risques pour avoir une transformation, fallait ôter la vie de quelqu'un et tu connaissais ta meilleure amie, elle ne serait pas capable de cela.

Alors tu t'écarta et tu agrandis en grand la porte « Vas-y rentre » Fis-tu donc pour ensuite boire une gorgée de ta boisson « Ce n'est pas rangé, je n'avais pas prévu d'avoir de la visite » Fis-tu, ton appartement qui d'ordinaire était clean, était en désordre, toi qui d'habitude n'avait même pas un cheveux qui dépassait, tu ressemblais à rien et tu n'avais même pas pris de douche. Tu n'étais que l'ombre de toi même.

Tu étais énervée contre tout le monde et plus tu en apprenais d'avantage sur tes origines, sur les histoires de ton passé ; ces mensonges et supercheries. On ne m'avait pas fait de cadeaux, on m'en avait fait baver et cela m'avait tellement torturé l'esprit. Alors au lieu, de m'en prendre à eux, tu préférais t'atteler aux sports et aussi, tu avais décidé de ne plus être la Stuart élégante et irréprochable. Tu ne savais même plus qui tu étais à vrai dire.

Alors ignorant tout le monde, tu t'enfonças dans ce cercle vicieux, tu avais besoin de temps pour digérer tout cela. Mais bien entendu, ce n'était pas de l'avis de tous puisqu'on frappa à ta porte. Tu y découvris ta meilleure amie, enfin, si tu pouvais vraiment toujours la considérer de la sorte ? Tu savais qui elle était et tu connaissais la vérité, que son père avait détruit votre famille. Tu consentis après un moment de la faire rentrer dans ton appartement plusqu'en désordre.

Tu lui fis clairement comprendre que tu lui en voulais, et même si tu ne savais rien sur ce qu'elle savait de cette histoire qui reliait vos familles, de son histoire aussi à elle. Peut-être avait-elle été toujours au courant de cette histoire et comme les autres, elle avait rien dire. Sa tenue bleu vert, mettait son teint en valeur, mais son cœur, de quelle couleur était-il ? Était-il noir comme ceux de ta famille ?

Tu croisas les bras quand elle répondit "Ne parles même pas d'Abby devant moi, tu es censé être ma meilleure amie et où étais-tu ? Tu n'as même pas répondis à mes appels et mes messages, très peu, je te le concède, mais même. Où étais-tu, que fait-tu" Repliques-tu, car oui, il est vrai voilà que la rancœur face à cette histoire sortait, mais tu ne savais même pas que son absence dans cet instant t'avait blessée plus que tu l'aurais cru. Mais oui, elle t'avait littéralement abandonnée.

Toujours les bras croisés, ayant préalablement posé ta boisson chaude "Mais ce n'est pas tout, j'ai toujours été franche et honnête, j'ai même enfreint une règle primordiale du cercle de la nuit en te révélant la vérité de ce monde cachée et qu'ais-je eu en retour? Des mensonges et des cachotteries ? Pourquoi ne me fais-tu pas confiance" Répliquais-tu, il fallait que tu saches la vérité, était-elle au courant, m'avait-elle menti comme tout le monde ?

Tu espérais que non, comme tu espérais que cette histoire ne brise pas votre amitié, cette histoire et ton caractère de cochon. Tu n'étais pourtant pas du genre rancunière, mais y avais des limites à toute chose et ton orgueil était un principal très de ta personnalité, souvent de portant défaut certes, mais comment peut-on aussi gérer tout cela ? Tu n'étais pas irréprochable, tu n'étais pas une sainte.

Tu avais tellement de haine en toi, tu avais coupé les ponts avec pratiquement tout le monde depuis que tu étais sortie de l’hôpital. Malgré le fait que tu avais faillis y laisser la vie lors de la soirée à la plage où au final cela c’était terminé en fusillade. Tu avais été touché à l’abdomen, bien que tu fusses une chasseuse de sang et que tu guérissais plus vite que les simples humains, cela ne faisait pas tout. D’ailleurs, tu étais sortie il y a peu de temps et tu avais encore le pansement ainsi qu’une douleur également. Heureusement que tu supportais bien la douleur.  

Alors que tu étais en train de te défouler sur ton pushing ball, on t’interrompit. Pleine de sueur et l’appartement dans un bordel monstre, ce qui n’étais dans ton habitude. Ton appartement toujours rangé et propre ainsi que toi, qui était toujours présentable. Tu n’étais que l’ombre de toi-même. Quand tu ouvris la porte pour voir qui était là, tu fus agacé de voir que c’était Luna. Tu l’avais un peu ignoré pendant la soirée et tu avais refusé ses visites à l’hôpital. Tu savais bien qu’il fallait que vous discutiez, mais tu ne savais pas si c’était le meilleur des moments au final.  

Et le pire qu’elle pouvait dire, elle l’avait fait. Elle te parlait d’Aby, la femme qui t’a élevée, celle que tu avais toujours considérais comme ta véritable mère alors que ton père te rejetait. Sa mort te faisait terriblement mal, tout comme le secret qu’elle t’avait relevé où ton monde s’était littéralement anéanti et plus tu en apprenais et plus tu avais l’impression de ne connaître personne. Alors ni une, ni deux, tu lui envoyas plusieurs réflexions dans la tête et une part de toi était désolé pour sa famille avec ce qu’elle venait de te dire, mais tu n’avais pas l’esprit à cela pour lui montrer ou être indulgente “Tu peux repartir, vas-y, je me porte mieux sans toi de toute façon” Répliques-tu en croisant les bras.  

Tu avais découvert que le loup qui avait transformé ta mère était son père et du coup, tu étais consciente que ta famille avait tué son père, mais tu ne savais pas comment lui annoncer puis après tout, c’était son père qui avait commencé. Mais cela signifiait également que Luna avait le gêne du loup et tu ne savais pas si elle était au courant de tout cela depuis le début, si comme les autres, elle t’avait menti tandis que toi, tu lui avais toujours tout dit même si tu n’avais pas le droit. Alors tu essayais de la faire parler, en prêchant le faux pour savoir le vrai.  

A savoir tu décidais donc qu’il était temps que tu sortes de plus accusations et tu espérais au fond de toi qu’elle ne comprenne pas ce que tu lui disais, qu’elle ne savait rien “Alors pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu étais un loup?” Fis-tu, bon tu espérais de tout ton cœur qu’elle ne l’était pas car cela voulait dire qu’elle avait tué quelqu’un, et tu ne pouvais pas croire que cette fille qui avait toujours été si douce et bienveillante puisse ôter la vie d’autrui... Mais au final, qui elle pouvait réellement croire... Tout le monde lui mentait.

Peut-être cela n'était pas juste envers elle, peut être que c'était la personne sur qui se décharger facilement, peut être que son insistance pour te voir était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ? Tu ne savais pas, mais le fait est que tu ne pouvais t'empêcher de lui reprocher tout ce qui n'allait pas actuellement dans ta vie jusqu'au décès de ta mère de cœur. C'était injuste, c'est vrai, mais quand on est submergé de tant émotions cela devient difficile de tout contrôler et même pour une maniaque du contrôle comme tu l'es.

Bien entendu, tu compatissais pour elle et sa famille, tu n’étais pas non plus sans cœur. Mais là encore, elle ne t’avait rien dit, elle n’avait pas jugé utile d’avoir ton soutien auprès d’elle. Là encore, tu avais l’impression d’être au courant après, qu’on te ne te dise rien. Bien entendu, cela était une manière bien égocentrique de pensée, mais le cumule te faisait monter à la tête. Tu as toujours été celle sur qui compter, celle à qui on se confiait et celle qui aidait et protégeait aux maximums... Et maintenant, tu n’étais plus rien.  

Alors quand tu te défoulais et qu’elle s’incrusta chez toi pour discuter de force, oui tu lui déversas toute ta rancœur et ta frustration. La situation avait un peu changé avec ta famille depuis ton séjour à l’hôpital, mais tu n’étais pas retourné au manoir familial depuis que ton grand frère t’avait mis à la porte et d’ailleurs, tu sentais cette envie de faire la même chose avec ta meilleure amie en cet instant “Et bien tu sais quoi, maintenant tu t’occupes de ta vie et tes emmerdes... J’en ferais autant pour moi” Répliquas-tu alors en te renfermant un peu plus sur toi-même.  

Quand tu étais en colère comme cela, tu avais tendance à te renfermer et à dire des méchancetés. Cela dit, tu avais tendance à t’emporter certes facilement, mais tu étais rarement très en colère comme cela, de la sorte... Tu étais à bout et elle ne faisait rien pour arranger les choses. Et une chose que tu avais fait pendant ta convalescence c’était des recherches, des renseignements, tu avais fouillé dans les archives de la ville, tu avais profité d’avoir des connaissances à l’hôpital pour avoir le dossier de ta mère, bien que cela ne soit pas légale, tu savais t’adresser aux bonnes personnes.  

Et les choses emmenant une autre, tu te mis à te poser des questions, des questions sans réponses qui te faisait douter de tous et même de ta meilleure amie, et pour cela, tu n’avais pas d’autre choix que de prêcher le faux pour savoir le vrais, des accusations infondées, mais que tu espérais une réussite “Et toi, pourquoi tu changes de conversation ?” Répliques-tu “Pourquoi ? Comment ?” Fis-tu alors “Tu as été agressée, c’est dans tes gênes ?” Continuas-tu alors dans tes questions afin de savoir la vérité vraie.  

Tu ressentie alors un picotement au niveau de ta blessure. Tu décidas d’enlever ton pansement, il était sûrement temps de le changer et de nettoyer la cicatrisation.  

Bien entendu tu savais que tu risquais d’aller trop loin dans tes paroles ou dans ton rejet, mais en cet instant c’était bien la seule chose que tu étais capable de faire. Tu avais appris tellement de choses ces derniers temps et tu ne savais plus qui tu étais et tu ne savais même plus à qui faire confiance, tout le monde t’avait mentis, ta famille, James, Abby et Luna. Tu savais bien que d’autres personnes encore le faisait, tu devenais limite paranoïaque, tu le savais. Cependant cela était bien plus fort que toi. Et c’est pourquoi tu voulais rester seule ces derniers temps, mais ça, Luna n’en avait que faire faire... Elle devait bien se douter que si tu ne donnais aucun signe de vie c’est que tu ne voulais pas et elle préférait alors te forcer la main.

C’est alors l’heure pour toi, peut-être, de libérer un peu ce que tu avais sur le cœur, d’abord de manière assez gentille, mais la voir si persistante comme cela, se donner des bons airs tu le ne supportait pas “Oh s’il te plait arrête de faire la fille altruiste” Répliquas-tu “La seule raison pour laquelle tu es restée avec moi c’est la même que la toute première fois, la vérité c’est que tu es seule et que personne d’autre à part moi t’a acceptée... Cela était déjà le cas lorsque nous étions enfant et ça l’est encore, et les personnes que tu côtoie sont en réalité les personnes que je t’ai faites connaître... Tu n’es pas là pour moi, tu es là parce que tu es seule et que tu ne le supportes pas” Répliques-tu sachant très bien que rappeler à Luna son enfance assez désastreuse où tout le monde se moquait d’elle allait lui faire du mal et au fond de toi, tu voulais qu’elle soit mal.

Bien sûr, tu voulais parler d’autre chose, tu n’avais pas réellement de preuves à proprement parler, tu n’avais pas encore eu le temps de plonger dans ce sujet, mais le peu que tu savais te faisais douter de celle que tu avais toujours considérer comme ton amie. Alors le meilleur moyen pour toi était de prêcher le faux pour savoir le vrai, tu étais très doué à ce petit jeu. Bien entendu, Luna était sur la défensive et cela ne faisait qu’accentuer tes doutes sur elle ainsi que les confirmations sur ce que tu avais pu trouver. C’est alors au bout d’un moment que Luna décida enfin de parler, de révéler ce qu’elle était vraiment : Une louve.

Tu ne t’étais pas trompée sur cela, mais tu te demandais si elle était au courant depuis longtemps qu’elle avait le gêne “Tu étais au courant que tu avais le gêne avant cet été ?’ Demandas-tu alors “Tu te plains, tu te plains... Mais tu es la coupable et non la victime dans l’histoire... Les personnes qui sont à plaindre c’est la famille de la personne tuée, je ne vais pas te consoler parce que tu as tué une personne et cette malédiction, c’est la moindre des choses, estime toi heureuse ne pas être en prison” Fis-tu alors sévèrement et sans aucune compassion “Et si je peux te conseiller, éloigne-toi de ma famille... Nous les Stuart on est réputé pour être des chasseurs de loup” Fis-tu alors en croisant les bras “Ta place n’est plus ici, tu peux t’en aller avant que j’appelle ma famille” Fis-tu le visage sombre.  

Tu savais bien qu’au fond de toi, ta réaction et tes agissements étaient plus qu’injustifié envers elle, que tu ne lui avais laisser aucune chance de s’expliquer, cependant, c’était bien plus fort que toi. Cela avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Pourtant, elle l’avait bien cherché d’une certaine manière... Après tout, tu voulais rester seule et ce n’était pas pour rien. Tu voulais te laisser du temps, du temps que ta colère finisse de te consumer entièrement, revenir complètement cendré certes, mais le cœur moins enflammé. Cependant, elle ne t’avait pas laissé l’espace nécessaire et alors cette combustion s’amplifia.

Et alors qu’elle est chez moi, nos paroles piquantes, nos mots assassins. Tu te défoulais sur elle et tu savais bien qu’en ayant dit ces paroles, cela allait sûrement mettre fin à cette vieille amitié et dans le fond, tu ne savais pas si c’était une bonne chose ou non surtout après les révélations que tu lui avais forcé à dire. Tu étais le genre de femme tolérante, cependant, en cet instant tu ne supportais pas qu’on fasse un faux pas. Tu avais eu trop de mensonges, trop de trahisons et ta confiance avait été ébranlée pour le coup. Alors, en cet instant, tu laissais juste cette partie haineuse de toi prendre le contrôle et tu verras après.

Alors cette déferlante de méchanceté ne se termina pas, pas tout de suite. De la méchanceté au dégoût, cela te donnait au fond de ton âme un arrière-goût amer. Et alors cette amitié brisée et cassée tel un vase en porcelaine. Tu pouvais essayer d’arranger les choses maintenant avant que cela ne soit trop tard cependant c’est cassé et on ne pouvait pas décoller, on ne pouvait pas recoller, pas en maintenant, tu ne pouvais pas. Tu l’as toisé alors tandis qu’elle répliquait, mais tu n'en avais rien à faire de ce qu’elle pouvait dire, tu relevais le menton... La prenant de haut, la méprisant.

Bien entendu, elle et toi vous étiez différentes... Bien différente, malgré la méchanceté dont tu avais fait preuve envers elle, elle continuait à trouver pénitence envers toi, elle continuait de se justifier, de se repentir... Si cela avait été l’inverse, tu ne t’abaisserais pas à ce point à une personne qui n’avait aucune considération pour toi, et la voir si gentille et la voir se laisser marcher dessus même par toi t’agaçais davantage. Elle était faible et cela résumait tellement ce que tu avais dit précédemment et également lors de votre enfance. Elle était toujours cette petite chose chétive. Toutefois, cela ne t’apaisa pas, au contraire et tu continuas de déverser ta colère.

Tu fis un sous-entendu à ta famille, vous les Stuart, chasseur de loup... Et sa réaction ne se fit pas tarder tandis que tu lui avais ouvert la porte pour qu’elle quitte ton appartement. C’est alors en quelques secondes que la louve qui avait été ton amie depuis tant d’année partit. Elle était partie avec votre amitié qui désormais n’était plus. Et alors que tu fermais la porte, tu te posas contre cette dernière en soufflant et d’un geste violant tu fis voler ce qu’il avait autour de toi.