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  ›› And hearts became lighter ((Alayna))

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MessageSujet ☆ ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Lun 6 Juil - 12:55

Hearts became lighter
“And if you wanna go to heaven, you should kiss me tonight.”
La longueur de ses journées lui était devenue insupportable. Monotone. Sa vie n’était plus qu’un disque dur aussi fracassé que son âme, un disque dur qui ne cessait de tourner en produisant la même incessante mélodie. Ses yeux scrutaient les aiguilles glisser avec lenteur sur le disque de l’horloge, ses longues jambes étendues devant lui, le dos enfoncé dans son siège. Il passait de temps à autre sa main dans ses cheveux courts, puis tapoter nerveusement du bout des doigts le bord de son bureau. Nerveux, Aksel Kovaleski s’impatientait dans son cubicule, bureau où il éprouvait la sensation d’étouffer. Le loup cloîtré dans son cœur se lassait de cet endroit trop étroit, et Aksel pouvait presque sentir ses griffes écorchaient sa poitrine. Quinze ans qu’il ressentait cette même sensation, lui prodiguant l’impression de sombrer dans une lente agonie dès qu’il s’enfermait dans le petit habitacle de l’appartement. Et la bête hurlait. Grognait. Tournait en rond. Labourait de ses pattes son cœur défiguré. Et Aksel subissait cet enfer, persuadé qu’un jour, il finirait par s’y accoutumer. Mais les années défilent. La douleur demeure et l’angoisse persiste.

La nuit est son temple. La disparition du soleil est sa délivrance. Et dès que les ténèbres recouvrent la ville de Tulsa, une part de lui-même jouit de l’obscurité pour s’abandonner partiellement à sa véritable nature. Pourtant, ce soir-là, Aksel devait renoncer à ses désirs les plus primitifs. Et depuis sa transformation, il n’avait jamais essayé de prendre l'ascendant sur le loup. Le contrôle, il le fuyait comme il s’y agrippait désespérément. Il fuyait ce qu’il était, mais était incapable de se maîtriser. Mais ce soir. Ce soir, Aksel Kovaleski ne possédait aucun autre choix. Il se retrouvait dans l’obligation de taire le chant du loup. Mais que ne ferait-il pas pour un joli minois et un doux sourire ? Paraître un minimum humain,  et un minimum décent, c’était le moins qu’il puisse faire pour rattraper son comportement déplacé qui remontait à quelques semaines plus tôt.

Cette soirée-là, il avait terminé le fond de ses bouteilles. L’alcool fusait dans ses veines, l’enivrait comme le plus agréable des poisons. Mais la silhouette d’une demoiselle s’était dessinée dans son champ de vision, gracieuse, délicate, et le loup s’était empressé de faire surface pour s’emparer de cette jolie rose. Seulement, la confession de la jeune femme avait dissipé toutes envies animales. Aksel Kovaleski avait tenu quelques secondes son visage entre ses mains, silencieux, absorbé par son regard, assimilant ce qu’elle venait de lui révéler. Quel idiot. Imbécile. Quelques excuses s’étaient échappées de ses lèvres alors qu’il s’écartait,  et le loup avait aussitôt disparu dans l’obscurité. Elle méritait mieux cette demoiselle. Bien mieux qu’un bougre comme lui. Et l’ivresse de l’alcool n’avait pas réussi à écarter cette réflexion de son esprit.

Refuser le dîner avait effleuré sa conscience. Aksel évitait de fréquenter ses compatriotes humains, et bien qu’il se montrait plus chaleureux avec Alayna March, la perspective d’une soirée avec la jeune femme...le déstabiliser. Leurs conversations lui étaient toujours agréables et sa présence ne lui déplaisait pas. Seulement, il n’avait aucune expérience et n’avait jamais cherché à en obtenir. Aussi, ce matin-là, Aksel avait contemplé un long moment ses quelques vêtements. Que devait-il porter ? Quelle tenue serait le plus adapté ? Après mûre réflexion, le loup avait opté pour la sobriété ; une chemise et un pantalon aussi sombre que ses yeux.

C’est lorsque l’horloge afficha 19 h, que le russe quitta son bureau pour rejoindre son appartement, ignorant les innombrables objections du loup. Il se glissa sous la douche, se délecta de la chaleur du jet d’eau, enfila ses vêtements soigneusement pliés, arrangea sa coiffure avec son éternelle maladresse. Il ne s’attarda pas devant son reflet, l’image que lui renvoyait son miroir lui déplaisait. Il ne voyait que le prédateur, le monstre incontrôlable qui se révoltait dans son âme à cet instant précis, alors qu’Aksel attrapait la bouteille de vin et le bouquet qu’il avait achetés avant d’entamer sa journée de travail. Il enfila son long manteau dont la noirceur le rendait presque plus intimidant qu’il ne l’était déjà. Il traversa les différentes ruelles avec une rapidité qui lui était propre pour retourner sur son lieu de travail, et lieu de rendez-vous.

Il se retrouva finalement devant la porte de bois dont le chiffre indiquait qu’il était bel et bien au bon endroit. Numéro 20. Aksel jeta un coup d’oeil à sa montre et c’est avec un soupir qu’il réalisa qu’il était en avance d’une dizaine de minutes. Le russe se mit alors à tourner dans le couloir, vérifiant à chaque nouvelle seconde que les fleurs qu’il avait apportées n’étaient pas effritées. Ses yeux coulèrent vers le fond du couloir, la porte de sortie. Il pouvait encore s’enfuir. Mais l’idée de décevoir la jeune femme le contrariait plus que de raison. Un énième coup d’oeil à sa montre. Les muscles de sa mâchoire contractées, il s’élança de nouveau vers la porte. Son poing resta quelques secondes dans les airs, alors que son bras tremblait légèrement. Le jeune homme prit une grande inspiration. Et abattit plusieurs fois son poing contre le bois. Lorsque la porte s’ouvrit et laissa entrevoir le délicat visage d’Alayna, le loup sut qu’il était piégé et qu’il n’avait plus aucune échappatoire. Aksel s’extirpa de son silence, en dépit de la bête qui gémissait dans sa poitrine. “ Bonsoir.”lança-t-il d’une voix éternellement rauque, alors qu’un sourire timide se glissa sur ses lèvres.

@Alayna March
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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Sam 11 Juil - 23:33


Hearts became lighter
@Alayna March & @Aksel Kovaleski
C'était assez inattendue. Alayna était plutôt nerveuse. Plus qu’elle ne le pensait. Elle se demandait, tout en préparant le dîner, ce qui lui était passé par la tête lorsqu’elle avait décidé d’invité Aksel, le gardien de son immeuble. Aksel avait toujours été un homme discret et plutôt aimable avec la rousse. Bien que discret et laissant planer au-dessus de lui un certain mystère, la jeune femme n’avait jamais rien eu redire à son comportement. Il était bel homme, ça, elle l’avait notifié. Mais elle n’avait jamais songé à lui d’une autre façon que platoniquement. Mais depuis quelques temps, la jeune femme sentait en elle des choses qu’elle n’arrivait pas à contrôler. Elle qui ne sortait jamais... était rentré ce soir-là plutôt tardivement. Et lorsqu’elle avait croisé l’homme... il n’était pas dans son état habituel. Lorsqu'elle l’avait salué... il eut une réaction auquel elle ne s’était pas attendue. Elle se rappelait son corps prêt du sien... ses lèvres effleurant sa peau pâle et le frisson qui l’avait parcouru. Elle frissonna en y songeant de nouveau. Un baiser voler dont elle se souviendrait à jamais et un écart qu’elle ne s’était pas connu. Elle se rappelait avoir perdu le souffle, perdu la raison en sentant son corps se laisser aller à des vagues de sensations nouvelles. Jusqu’à ce que la réalité ne lui revienne en plein visage lorsqu’elle sentit l’irréparable arriver à grand pas. Ses simples mots étaient sortis de sa bouche comme une confession, en panique et en détresse. Je suis vierge. Elle ne l’avait jamais avoué à personne. Pas même à sa sœur. Rougissant encore en entendant dans son esprit ses propres mots comme un écho elle secoua la tête, tapotant ses joues avec ses mains pour reprendre ses esprits. Le lendemain, le croisant, elle avait pris son courage à deux mains. Elle l’avait invité à dîner pour qu’il n’y a pas malentendu. Elle ne voulait pas que leur relation amicale change. Elle ne voulait pas non plus qu’il pense qu’elle lui en voulait. Mais en mélangeant sa préparation sur le feu... elle se demanda alors si tout cela n’était pas une erreur. Mais il était trop tard pour reculer.  

Le repas était prêt ainsi que l’apéritif. La jeune femme n’avait pas prévu énormément d’alcool. Elle voulait garder la tête sur les épaules. Tout était prêt... sauf elle. Lorsqu’elle arriva devant le miroir de sa chambre elle ouvrit de grands yeux... 18H et elle était encore en débardeur blanc, jogging gris et grosse chaussette avec un chignon horrible. Paniquant et son cœur battant à la vitesse de la lumière, elle plongea sous la douche. Elle se lava rapidement et passa un coup de rasoir sur ses jambes. Elle semblait paniquer un peu et manqua de se couper comme une godiche... d’ailleurs elle glissa et se retrouva les fesses à terre, entouré du rideau de douche. C'était plutôt habituel pour elle qui était si maladroite. Elle soupira alors et se redressa pour mieux se sécher. Elle laissa ses cheveux bouclés tombé dans son dos et se maquilla légèrement. Elle appliqua du liner sur ses yeux afin de rendre son regard clair plus profond et rosa légèrement ses joues et ses lèvres. Une fois enroulée d’une serviette, elle se rendit à son armoire... que mettre. Elle ne voulait pas paraître de se moquer de ce dîner et bannit l’idée de la tenue décontractée. Trop classe n’était pas non plus son genre... en fait elle ignorait comment il convenait de s’habiller... elle se sentait bien trop nerveuse. Mais voilà qu’elle remarqua une robe qu’elle n’avait jusqu’alors jamais porté. Cadeau de sa meilleure amie qu’elle avait trouvé jusqu’à aujourd’hui bien trop sexy pour elle... mais peut-être se devait-elle d’oser un peu ?? Ne serait-ce pas mal venu au vu de ce qu’il s’était passé ? Elle songea à cela en regardant la robe pendue sur son ceintre... elle déglutie et poussa un souffle d’encouragement en posant la tenue sur son lit. Il s’agissait à ses yeux d’une simple veste de costume... mais en réalité, elle était plus longue arrivant à la moitié de sa cuisse et était ajusté à la taille mais pas trop, donnant un effet “je porte des fringues de mec”. Elle enfila une brassière en dentelle noire et un bas assorti et boutonna enfin sa robe en se regardant dans le miroir. Fort heureusement, le décolleté plongeant ne laissait rien entrevoir étant donné qu’elle manquait cruellement de poitrine.  

Lorsqu’elle se découvrit enfin dans le miroir après avoir enfilé ses bottines noires à talons, la grandissant légèrement (de sa petite taille, elle ne pouvait y faire grand-chose) elle ne se reconnut pas... elle qui était si discrète d’ordinaire se retrouvait transformer en véritable femme. Elle sourit un instant... pour finir par rougir en secouant la tête. Non Alayna, il ne s’agit pas là d’un rendez-vous galant... enfin... peut-être que si ?! Elle prit chaud soudainement et balaya ses mains dans le vent en faisant de la ventilation. Elle devait se changer. Mais alors qu’elle s’apprêtait à retirer le premier bouton, elle entendit frapper à la porte... elle ouvrit de grands yeux, son visage se relevant en direction du bruit. Puis elle se regarda elle-même dans le miroir et poussa un petit cri de panique. Puis, reprenant contenance, elle attrapa sa bouteille de parfum, poussa sur la pression et passa dans la buée odorante, sortant enfin de son cocon. Ses talons claquant sur le parquet en direction de la porte, la rouquine sentit son cœur s’emballer dans sa poitrine. Non elle se devait de se détendre. Après tout il ne s’agissait là que d’une simple soirée. Elle n’avait jamais eu aucun souci avec les hommes par le passé. Tout se passerait au mieux. Une fois devant sa porte, elle se dit ces mots une dernière fois et se détendit enfin. Ouvrant la porte, elle sourit aussitôt en voyant le visage du jeune homme russe. Sa voix rauque résonna dans le couloir et son fin sourire fit fondre la jeune femme qui ouvrit davantage la porte, l’invitant à entrer en laissant apparaître sa tenue pour l’occasion : “Bonsoir Aksel. Je vous en prie, bienvenue” c’était une habitude de dire bienvenue pour elle. Son cabinet de massage se trouvait dans la pièce directement à droite dans son appartement et c’était ainsi qu’elle accueillait ses patients... il n’y avait jamais personnes qui venaient la voir si ce n’était sa sœur. Elle se sentit bête mais préféra ne pas relever son idiotie et tendis le bras en guise d’invitation à avancer dans le couloir pour se rendre dans le séjour : “je t’en prie fait comme chez toi... je peux te tutoyer ?”

Après tout on est plus à ça prêt hein ? Pensa-t-elle alors. Le laissant passé devant elle, elle le détailla un peu. Il était bien habillé et sentait bon... ouf, elle ne ferait pas tâche à avoir fait un effort vestimentaire. Il semblait tellement réservé... presque timide. Il en était davantage adorable et attrayant. Souriant peut-être un peu trop pour être naturelle, elle se plaça en face de lui à une distance raisonnable : “j’espère que tu n’as pas trouvé déplacé que je t’invite de la sorte... ou que tu ne t’es pas sentie obligé d’accepter. Je m’en voudrais que tu sois ici contre ta volonté” termina-t-elle sur une touche d’humour... mais elle n’était pas très drôle. Elle le savait et c’était souvent un sujet de taquinerie avec sa sœur et ses amis. Montrant deux flûtes sur la table, elle reprit la parole : “heu... tu veux boire quelques choses ? Je t’en prie tu peux... enfin reste pas planté là quoi..” fit-elle en souriant, le laissant prendre ses aises et lui répondre en prenant la direction de sa cuisine ouverte afin d’aller chercher quelques amuses-bouches qu’elle avait prit la journée à préparer. Elle en profita pour respirer un bon coup, se rendant compte qu’elle tenait presque en apnée depuis l’arrivée du bel homme à son domicile. Pourquoi avait-elle l’étrange sensation d’une tension dans l’air qu’elle ne contrôlait de nouveau pas... se pouvait-il que l’alcool n’était pas seul responsable de l’incident de la dernière fois...? Non tout cela venait de son imagination et de la propre pression qu’elle s’infligeait à elle-même. Alayna était une jeune femme beaucoup trop sensible... c’était un de ses plus gros défaut. Elle prit une grande inspiration, fermant les paupières, tenant dans ses mains une bouteille et lorsqu’elle les rouvrit, elle se sentit plus sereine et revint dans le séjour au côté d’Aksel qui semblait toujours sur la réserve : “Alors... tu ne t’es toujours pas enfuie ?” dit-elle avec innocence.  
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La robe :
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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Mar 14 Juil - 14:13

Hearts became lighter
“And if you wanna go to heaven, you should kiss me tonight.”

Aksel était planté là. Sur le seuil de sa porte, à l’observer avec un intérêt non feint. À écouter les battements réguliers de  son palpitant, à écouter son coeur à elle, le seul bruit qui lui parvenait dorénavant. Sans qu’il en soit conscient, ses yeux se baladèrent sur son corps et le loup nota, avec un ronronnement presque inaudible, la délicatesse de ses jambes et l’élégance de sa tenue. Des vêtements plutôt sobres. Mais exquis. Le moindre de ses muscles s’était figé et Aksel réalisa bien trop tard qu’il venait de laisser traîner son regard sur sa silhouette, sans prononcer le moindre mot pendant un instant, un interminable instant. Un léger raclement de gorge et le russe ancra ses yeux dans ceux de la demoiselle, sans se départir d’un sourire discret. “ Merci.”déclara-t-il finalement, alors qu’il pénétrait à l’intérieur de l’appartement, observant alors dans les moindres détails l’environnement autour de lui.

“ Bien sûr, on peut se tutoyer. ”lança-t-il, en jetant à la dérobée un coup d’oeil à la jolie demoiselle. “ Je ne fais jamais rien contre ma volonté. assura-t-il, une lueur de malice brillant dans ses yeux sombres, alors que son regard survolait tranquillement les différents meubles qui décoraient la pièce pour éviter de nouveau de plonger dans les yeux d’Alayna. Agir contre sa volonté, c’était exactement ce qu’il était en train de faire. Le loup ne demandait qu’à faire surface et extérioriser sa puissance, et pourtant, Aksel fournissait tous les efforts du monde pour contenir la colère de l’animal. Il se rapprocha de la jeune femme, la surplombant de toute sa hauteur et poursuivit.“ Ça me fait plaisir d’être là ce soir.”déclara-t-il. Il ressentait la rage de la bête, piégée entre les murs de son esprit que ses griffes acérées ne cesser d’écorcher pour exprimer sa fureur. Diable, Aksel n’aurait jamais imaginé qu’étouffer les envies de son loup serait aussi épuisant.  Il se sentit soudainement comme un idiot lorsque la petite humaine lui proposa quelque chose à boire et insinua qu’il était de nouveau immobile.

“ Peu importe pour la boisson, tout me va.”le russe déposa soigneusement son manteau sur le dossier d’un siège, décidé à s’extraire définitivement de son mutisme. Il se dirigea vers la fenêtre et examina la hauteur qui le séparait du sol. Simple précaution. Il était bien trop sensible à cette tension qui vibrait dans l’air, cette tension qui étreignait son coeur et attisait les désirs de son loup, et de l’humain. Même si Alayna n’était plus dans son champ de vision, les battements de son palpitant lui parvenaient comme une agréable mélodie et son odeur miellée effleurait avec délicatesse ses narines. Aksel ne tenait pas à blesser la petite humaine s’il venait à perdre le contrôle de la bête, et de lui-même. Il voulait la préserver de sa noirceur et la protéger de ses démons, et de sa folie qu’elle avait eu l’occasion d’apercevoir le soir où le russe avait dérapé.

Il sut que la demoiselle était de nouveau près de lui avant même d’entendre le son de sa voix. Il se retourna pour lui faire face, légèrement amusé par sa question. Il haussa un sourcil, feignant la surprise. “ Il faut croire que non. Pourquoi, est ce que j’ai des raisons de m’enfuir ?” demanda-t-il, s’étonnant lui-même de ses paroles. Sa langue semblait se délier plus que d’ordinaire, ce qui était loin de lui plaire. Le loup s’accaparait doucement du contrôle, et Aksel n’était pas certain que ce soit une bonne chose. “si tu es un tueur en série...j’avoue que tu m’as bien dupé, je n’y ai vu que du feu. ”ajouta-t-il, le timbre de voix teinté de malice. La vérité, c’est que le russe ne voyait que le charme déstabilisant de la jeune femme, et le loup ne se gardait pas de profiter de ce déséquilibre. J’ai...enfin. Je t’ai amené une bouteille de vin et des fleurs. Je ne savais pas...j’ignore ce que tu aimes, mais j’espère que ça conviendra.”le russe déposa la bouteille sur la table basse, et lui tendit le bouquet qu’il avait soigneusement examiné avant de l’acheter. Offrant une myriade de couleurs éclatantes, le bouquet était composé de fleurs diverses et émanait de lui une quantité de parfums variés, doux et sucrés.

@Alayna March
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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Jeu 30 Juil - 10:56


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@Alayna March & @Aksel Kovaleski
La rousse ne savait pas si c’était une bonne idée que d’avoir invité Aksel ce soir. Lorsqu’elle ouvrit la porte, habillée comme elle n’en avait pas l’habitude, elle se sentit alors comme nue face au regard de l’homme en face d’elle qui la surplombait de sa taille. Elle n’avait rien de naturelle... s’empêchant comme de retenir sa respiration et ne contrôlant pas la nervosité de son être par les battements trop fort de son cœur dans sa poitrine. Elle prit une inspiration lorsqu’elle ferma la porte de chez elle. Point positif, ses barrières de protection ne se mirent pas en alerte... il n’était donc pas vampire. Même si elle était pour l’égalité entre les races, la sorcière ayant eu une éducation de chasseuse savait qu’elle se devait d’être prudente malgré tout. Il accepta la familiarité ce qui pourrait aider à détendre l’atmosphère. Du moins c’est ce qu’elle pensait. La jeune femme ne savait pas quoi faire de ses mains, se sentant comme une petite poupée en proie à un destin tragique ou non. Elle se sentait si nerveuse qu’elle avait envie de courir se réfugier sous ses draps. La simple vision de cet homme avait quelque chose de particulier. Depuis quelques temps, Alayna se sentait différente. Comme si quelque chose s’était déclenché en elle. Quelque chose qui semblait sommeillé depuis bien trop longtemps. Elle était comme enfin devenue femme... son regard sur le monde avait changé et son hypersensibilité s’était aggravé. Depuis la mort de sa grand-mère... les choses ne faisaient que changer. Sans arrêt... et elle en avait peur.

“Je ne fais jamais rien contre ma volonté” le son de sa voix... son regard sur elle. Un frisson parcouru sa nuque alors qu’elle ne put retenir un sourire monter à ses lèvres face à ses mots. Bien sûr... il ne devait pas être homme à se laisser diriger par les femmes. Mais il était un parfait gentleman. La façon qu’il avait eu de se confondre en excuse lorsque l’alcool l’avait fait dépasser sa raison... elle ne pourrait jamais oublier la sensation qu’elle avait ressenti. Elle en avait rêvé. Se réveillant en sueur comme en manque d’une drogue délectable elle avait maintes fois songé à annuler cette rencontre, de peur de se perdre elle-même. Peut-être était-ce également une façon pour elle de se mettre au défi. De connaître ses limites... de combattre ses propres pulsions intérieures. “ça me fait plaisir d’être là ce soir” bon sang... poussant un soupire comme si son souffle était coupé elle passa une main dans ses cheveux et lui proposa donc à boire et se dirigea donc vers la cuisine, s’offrant un instant de répits pour secouer la tête, papillonner des paupières et reprendre son souffle. Ce rendez-vous serait alors une véritable épreuve. Elle se devait de rester naturel. Après tout elle n’avait jamais eu de problème avec la gente masculine. Elle était la bonne amie, la sorcière douce sur qui on pouvait s’appuyer. Elle n’était pas comme Aylin, sa meilleure amie si voluptueuse. Alayna ne s’était jamais considéré comme une femme attirante ou comme un objet de convoitise pour les hommes. Elle se voyait toujours comme cette adolescente en quête de liberté... mais tout semblait changer en ce moment.

Revenant à son invité, elle lui tendi un verre et s’amusa alors de sa réponse, baissant le regard en riant doucement. Elle releva alors son regard vers lui en haussant les épaules : “Je suis pleine de surprise en ce moment” dit-elle alors sans se rendre compte de sa phrase lourde de sens. Elle faisant évidemment allusion à ses pouvoirs qui évoluait et donc à sa nature de sorcière qu’il ignorait. Il tendit alors une bouteille de vin ainsi qu’un bouquet absolument magnifique. Rougissant légèrement et ouvrant de grands yeux elle sourit largement en prenant le bouquin entre ses mains : “Mon dieu elles sont sublime... c’est la première fois qu’on m’offre des fleurs” fit-elle avec un brin d’innocence dans le regard, faisant briller ses pupilles de joie : “Merci beaucoup Aksel” fit-elle en plongeant son regard dans le sien avant de déposer les fleurs sur la table basse. Elle les mettrait dans un vase un peu plus tard. Elle leva alors son verre pour trinquer et dit avec douceur : “à cette soirée qui témoigne du début d’une relation... sympathique” termina-t-elle après un instant d’hésitation, ne voulant pas dire un chose déplacé. Mais en réalité, elle ne savait pas ce qu’il allait en être et son cœur se serra dans sa poitrine, laissant un courant électrique parcourir sa nuque et descendre jusqu’au creux de ses reins. Elle porta son vers a ses lèvres, détournant le regard et se demanda alors quoi dire de plus.

Elle l’invita alors à s’asseoir sur le canapé, se positionnant à côté de lui elle déposa son vers sur la table basse. Restant volontairement à une distance raisonnable elle ne pouvait pas nier alors qu’elle pouvait sentir la chaleur émanant de lui, comme si ses sens étaient alors tous en éveil. Elle balaya son regard sur lui, le détaillant. De la racine de ses cheveux au contour de sa mâchoire jusqu’à ses lèvres, sa nuque et elle se surpris à imaginer ce qu’il pourrait y avoir sous... non... elle papillonna des paupières, se demandant combien de temps son esprit s’était égaré. Elle se repositionna sur le canapé avant de se lever peut-être un peu trop vivement : “Je vais chercher les mises en bouche...” fit-elle vivement alors en se rendant à la cuisine : “alors ? Euh... que fais-tu lorsque tu n’es pas gardien de l’immeuble ?” demanda-t-elle de façon un peu trop procédurière : “enfin je veux dire...” continua-t-elle en arrivant avec un plateau de divers légumes cru, petits fours fait maison et autre gâterie. Elle posa le tout sur la table, prenant garde de ne pas mal se pencher au vu de sa tenue et lorsqu’elle se rassie, elle reprit une gorgé de son verre en souriant : “... tu as bien d’autre occupation non ?” fit-elle en attrapant un petit fou et croquant dedans sans penser que cela sortait du four. Son regard s’agrandit et elle posa sa main devant sa bouche en poussant un petit cri, balayant l’air devant sa bouche et avalant alors avant de tousser venant de se brûler la langue: “attention c’est chaud” fit-elle en toussant encore. Elle se sentait ridicule et semblait encore plus maladroite que d’ordinaire à la compagnie de l’homme à ses côtés
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@Aksel Kovaleski
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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Jeu 20 Aoû - 18:48

Hearts became lighter
“And if you wanna go to heaven, you should kiss me tonight.”
Tandis qu’Aksel s’emparait de la coupe tendue par la jeune femme, il haussa un sourcil, alors que la surprise teintait son expression et qu’un éclat de curiosité traversa son regard. Cette demoiselle, pleine de surprise ? Diable, il n’en doutait pas une seule seconde. Quelques étincelles gravitaient autour d’elle, formant une aura qui attirait ardemment l’intérêt du loup et, en dépit de ce qu’Aksel prétendait, de l’homme. Il ignorait l’origine de cette vibration qui imprégnait l’air tout autour de sa silhouette gracile, mais Aksel appréciait la délicieuse tension qui effleurait la surface de sa peau. Le loup se délectait lui aussi de cette agréable sensation, concordant ainsi pour une fois, son désir à celui de l’homme. Pas de lutte, pas de combat acharné, seulement un profond intérêt pour cette jeune femme aux courbes délicates. La rougeur qui colora ses joues lorsque le russe lui tendit le bouquet suffit à lui arracher un large sourire imprégné de fierté, et de soulagement.

Son commentaire le dérouta, mais il n’en fut pas moins ravi d’être le premier homme à lui offrir des fleurs. La joie qui s’affichait sur son visage, mêlée à une légère candeur, valait amplement ses longues introspections sur son choix du bouquet et l’état de chaque pétale. Aksel revoyait encore distinctement l’expression de la fleuriste, un subtil mélange entre l’agacement et l’amusement, alors qu’il inspectait ses produits avec perplexité. Lui, c’était la première fois qu’il faisait un tel effort pour une femme qui lui était presque inconnue et contempler son expression parée de joie était une formidable récompense.

Il imita son geste et leva son verre pour trinquer, notant sa légère hésitation pour définir ce qu’ils étaient. Une relation sympathique, oui, sans aucun doute. Bien qu’Aksel puisse difficilement oublier son comportement de débauché avec Alayna, la jeune femme semblait l’avoir pardonné et le russe lui en était reconnaissant. Lui assurer qu’il n’était pas lui-même, ce soir-là, serait un beau et pur mensonge. C’est à la nuit tombée, que les masques tombent et que le voile s’évanouit. Aksel Kovaleski ne fait pas exception à la règle et il voulait à tout prix éloigner la jeune femme de cette vérité qui le rongeait comme un poison. Mais le loup avait été incapable de refuser son invitation, incapable de résister à la myriade de possibilités que pouvait entraîner une soirée comme celle-ci. Et le voilà dorénavant piégé par ses envies sauvages et primales, désorienté par le simple écho du palpitant de la belle, désorienté par ce cœur pur qui s’affole pour une raison qui échappe à Aksel. A-t-elle peur de lui ? Cette pensée le renfrogna plus que de raison, tandis qu’il s’asseyait sur le canapé avec une élégance naturelle propre aux loups.

Une partie de son esprit lui intimait que c’était absurde. Alayna ne l’aurait pas invité, s’il la terrifiait. Peut-être voulait-elle simplement s’assurer qu’il n’était pas un véritable écervelé ? Non, cette pensée déclencha un sombre grognement de la part du loup. Aksel était si distrait par ses songes, qu’il remarqua bien trop tard le regard de la jeune femme qui brûlait chaque parcelle de son visage. Il quitta son verra des yeux pour la scruter, tandis qu’elle se levait prestement pour aller chercher quelques mets. Ses hanches ondulèrent sous ses yeux, les timides arabesques de son corps accrochèrent aussitôt son regard et Aksel s’imagina les survoler doucement du bout des doigts. Non, n’en déplaise au loup, il n’était pas venu ici pour assouvir ses désirs. Il devait maintenir le contrôle, ne pas se laisser emporter par un tourbillon d’émotions. Lâcher prise était pure folie, Aksel en avait conscience. Il ne pouvait décemment pas emporter Alayna dans la douce euphorie qui enflait furtivement au centre de son être. Impossible. Seigneur, que la soirée s’annonçait longue.

La question de la jeune femme le ramena légèrement à la réalité. Que faisait-il, durant son temps libre ? Elle ne voulait certainement pas le savoir et Aksel haïssait partager son quotidien. La maladresse d’Alayna l’empêcha pourtant de se rembrunir entièrement. “ Eh bien je...je me promène beaucoup.”se hasarda-t-il, réalisant lentement l’absurdité de ses mots. C’était une piètre révélation,véritable bien que peu intéressante, mais le russe était incapable d’être plus éloquent. “Et toi?”demanda-t-il aussitôt, alors qu’il balayait la pièce du regard. “ Qu’est ce que tu fais de ton temps ?”Aksel l’observa, interdisant à son regard de glisser vers ses jambes nues alors que le loup fulminait.

Il passa un bras sur le dossier du siège pour s’installer plus confortablement et aussi, se redonner contenance. La présence d’Alayna lui provoquait diverses sensations contradictoires dans lesquels le russe s’égarait doucement et dans lesquels le loup cherchait désespérément à s’emparer du contrôle. La demoiselle ne devait en aucun cas apercevoir la bataille qui faisait rage dans son esprit. Que ferait-elle alors, s’il venait à perdre le contrôle du loup sous ses yeux ? Et surtout, que lui ferait-il ? Bon sang, il refusait d’apposer son empreinte ténébreuse sur l’âme de cette jeune femme. Aksel enfonça discrètement ses doigts dans l’accoudoir du canapé. Mieux valait quelques griffures sur le tissu, qu’une cicatrice sur son cœur.

Il fut surpris de la voir s’emparer d’un petit-four, encore fumant, et bien qu’il s’apprêtât à la prévenir, il n’eut pas le temps de l’arrêter. Sans qu’il puisse faire quoi que ce soit, elle croqua le met à pleine dent sans songer une seule seconde aux conséquences. Bien que penaud, cette démonstration d’imprudence et d’étourderie l’amusa. “ Tu vas bien ?”Un sourire discret s’était glissé sur son visage. “ Tu veux un verre d’eau ou...quelque chose d'autre?”proposa-t-il, un peu désemparé face au comportement de cette mignonne petite créature. Aksel n’avait pas bougé d’un iota, son regard fixé sur la miette qui reposait innocemment au coin de ses lèvres. Il ne réfléchit pas une seule seconde avant de se pencher vers la jeune femme, silencieux, le moindre de ses muscles tendus. Ne la quittant pas une seule seconde des yeux, la beauté de ses iris l’intimidait presque, il effleura de son pouce sa peau avec une tendresse inattendue. Aksel s’attarda une seule seconde, une infime petite seconde, sur sa joue, savourant la chaleur qui émanait de cette proximité nouvelle.

Il sentit un puissant coup de griffe labourer brusquement son âme. La brutalité de l’assaut était si douloureuse, qu’il fut contraint de se reculer, comme s’il venait soudainement d’être brûlé lui aussi. “Tu avais une miette, juste au coin des lèvres.”expliqua-t-il, simplement, comme si le loup tapi dans son cœur n’était pas entrain de creuser frénétiquement un chemin jusqu’à son esprit. Il se redressa, passa doucement une main dans ses cheveux et attrapa son verre. Il but une gorgée, avant de s’adosser contre le mur. Aksel pouvait fuir, franchir le seuil de la porte et se fondre dans l’obscurité de la nuit. C’était une bonne idée. Pourtant, au lieu de ça, il porta le verre à ses lèvres et survola du regard le salon, pleinement conscient qu’il était une grenade dégoupillée. “ Tu es masseuse ?”remarqua-t-il, d’une voix presque nonchalante, alors qu’il apercevait le diplôme qui trônait sur le mur. La distance lui permettait de brider les pulsions du loup, mais Aksel craignait de ne pas posséder la force de le garder sous contrôle toute la soirée.

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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Jeu 3 Sep - 22:06


Hearts became lighter
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Drôle de soirée. Drôle de nuit qui s’annonçait. L’esprit perturbée, le cœur en proie à partir en fumée... Alayna ne se rendait pas compte comme en l’espace de quelques semaines elle avait changé. Que s’était-il passé pour qu’elle devienne celle qu’elle semblait devenir ce soir ? Elle l’ignorait... mais depuis la mort de sa grand-mère... depuis qu’elle avait goûté à des forces qui la dépassait... elle n’était plus la même. L’innocence en elle semblait s’être envolé aux quatre vents. Lorsqu’elle était rentrée ce soir-là, si tard... plus tard qu’elle ne le faisait d’ordinaire... elle ne s’attendait pas à ce retournement de situation. Elle se rappelait Aksel. Elle se rappelait ce gardien qui n’était pas lui-même et un regard sur elle qu’aucun homme n’avait jamais eu sur elle. Elle se souvenait la sensation d’un corps contre le sien. Jamais encore si proche. Elle se rappelait le frisson, cette décharge électrique parcourir le creux de ses reins alors qu’elle semblait perdre pieds avant de reprendre brusquement contact avec la réalité. Mais après tout... elle avait 26 ans... était-ce si mal ? Elle l’ignorait... depuis ce soir-là elle n’avait de cesse que d’y repenser. Pour remettre les choses dans l’ordre, elle avait eu cette idée soudaine de l’invité à diner... quelle idée. Folle idée... folle soirée.

Alors qu’il se trouvait à ses côtés sur le canapé, elle ne cessait que de trouver quelques choses à faire de ses mains, quelques choses à regarder pour éviter de rester trop longtemps plonger dans son regard. Mais elle se devait de rester naturelle... elle ne voulait pas qu’il se sente gênée ou mal à l’aise et elle voulait que leur rapport devienne comme autrefois... mais était-ce réellement possible. Il lui avait apporter des fleurs... il était habillé de façon élégante tout comme elle. Tout cela ressemblait plus à un rendez-vous galant plutôt qu’à une simple formalité. La rouquine ne se rendit pas de suite qu’elle le scrutait un peu trop intensément. Si bien que lorsqu’il planta son regard dans le sien, son sang ne fit qu’un tour et elle se releva pour aller chercher de quoi manger un peu... excuse évidente pour pouvoir reprendre ses esprits sans se douter un seul instant du regard du brun sur sa personne qui s’éloignait. Lorsqu’elle revint à ses côtés, elle inspira profondément, reprenant son sérieux et décida de parler d’un sujet bateau afin de ne pas se perdre une nouvelle fois dans des pensées impures. Elle lui demanda alors ce qu’il faisait de son temps libre... et sa réponse la fit rire un peu.

Lorsqu’il lui retourna sa question, la jeune femme n’eut le temps de répondre, trop occupée à se brûler avec un petit four un peu trop rapidement englouti. Aksel ne bougea pas, si bien qu’elle ne put voir son sourire amusé sur son visage et dieu savait qu’elle aurait pu fondre en cet instant face à un tel spectacle. Il lui demanda si elle allait bien et si elle désirait un verre d’eau... sa réponse fut de secouer positivement et négativement la tête à la suite : “Hm hm... non je... ça va” fit-elle avant de tousser une dernière fois, se tournant alors vers le brun qui s’était un peu plus mis à l’aise. Mon dieu... elle marqua un arrêt... cette posture, cet homme... il dégageait quelque chose ou était-ce simple fabulation et fantasme à son esprit qui lui donnait l’impression qu’il émanait de lui une sorte de puissance bestiale qui l’intimidait plus qu’elle ne savait le reconnaître : “désolée pour ce spectacle affligeant” fit-elle en riant d’elle-même, tapotant ses cuisses nerveusement avant de retourner son regard vers lui. Elle remarqua alors son regard qui n’était pas totalement sur ses yeux... mais ses lèvres. Rougissant, elle voulut lui demander ce qu’il avait mais tout se passa rapidement...

Il avança alors, la chaleur de son corps ayant l’effet d’une vague sur son être, lui coupant la respiration l’espace d’un instant, provoquant alors un vertige qui la surprise subitement. Elle papillonna des paupières alors que la main d’Aksel avança jusqu’à venir attraper une miette qui trônait au coin des lèvres de la jeune femme qui se retrouvait figer dès lors. Un pouce sur sa joue, l’espace d’un instant... délicieuse décharge électrique, trouble incessant de son être qui semblait faire ralentir l’espace autour d’eux. Alayna le détailla, ne quittant ses prunelles de son visage si proche du sien pendant un instant qui lui sembla proche de l’éternité. Il prit la parole, un souffle, voix suave, un délice... elle inspira alors, ne sachant que dire, ne trouvant plus ses mots. Supplice infâme et libérateur cependant lorsqu’il se releva subitement, passant une main dans ses cheveux. Que venait-il de se passer... ? Elle secoua la tête, à l’abris de son regard tandis qu’il prit une gorgé de son alcool en marchant dans le salon. Faisait-il cela pour se contrôler ? Était-il si nerveux et désemparé qu’elle ne l’était ? Comment se pourrait-il qu’une chose se passe-t-il ? Elle qui n’était rien ni personne ? Elle inspira profondément, fermant un instant les paupières afin de reprendre ses esprits et de contrôler le rouge de ses joues... puis, prenant son verre, elle but deux gorgés, laissant le feu de l’hydromelle venir lui apporter courage et réconfort.

Il fit alors référence à son diplôme à son mur et Alayna se leva alors, un sourire aux lèvres, l’air adoucit : “Oui... mon cabinet se trouve juste à l’entrée” fit-elle alors en prenant son cadre entre les mains, caressant des doigts les lettres de son prénom, le regard ailleurs pendant un instant avant de reposer fièrement son cadre. Elle se tourna alors vers lui, gardant cependant une distance convenable, se sentant mieux ainsi. On ne pouvait cependant pas manquer le fait qu’elle jouait avec la bague qui se trouvait à son doigt, la faisant tourner encore et encore : “Je... je fais des massages de détente mais aussi afin de soigner des douleurs musculaires.” fit-elle simplement. Alayna était fière de son parcours. Fière d’avoir quitté sa famille et de ne plus avoir cette obligation de devoir s’entraîner et se battre pour devenir la parfaite chasseuse qu’on attendait d’elle. Elle resta un instant le regard dans le vide, songeant à cette vie qu’elle avait quitté ainsi que son lot de conséquences triste. Son visage devint plus songeur, plus triste, divaguant dans son esprit l’espace d’un instant... elle se rendit compte alors qu’elle n’avait jamais été si seule que depuis qu’elle avait tout renié.

Elle secoua subitement la tête, sentant un regard sur elle... ha oui... ce soir elle n’était pas seule. Et elle se rendit compte de l’impact que cela pouvait avoir elle. Elle resta sans dire un mot, le regardant alors, la bouche entre ouverte, son souffle transperçant le silence pesant qui venait de s’installer sans qu’on ne puisse rien y faire. Alayna se racla la gorge : “Je... hm...” Elle devait dire quelque chose, n’importe quoi... mettre fin à ce silence interminable. Mais son regard sur elle, ses pupilles glissant sur son être la rendant ainsi si vulnérable... elle sentit de nouveau son cœur s’emballer, un frisson, une chatouille dans la nuque : “tu veux que je te montre...?” fit-elle alors. Bien entendu, à la fin de sa phrase, elle se rendit compte de la maladresse de sa proposition. Allait-il penser qu’elle lui proposait de lui faire une démonstration de ses talents de masseuses. Rougissant subitement, la chaleur s’emparant de son corps face à sa maladresse, elle recula d’un pas comme si elle semblait basculer dans un néant, un tourbillon qui témoignait de son esprit divagant dans diverse images qui ne lui donnaient pas l’autorisation pour venir s’immiscer à ses yeux troublés : “je veux dire... mon cabinet.” fit-elle en tendant une main, geste lourd, lent, désignant le couloir où se trouvait cette porte.

Elle avança alors, ses talons claquant sur le parquet en laissant Aksel la suivre. Elle semblait comme ne plus savoir comment respirer, comme marché. Ses pas se voulaient lent, lourd. Son regard se baladant autour d’elle comme si elle ne connaissait pas les lieux. Elle ouvrit la porte, passant devant et se détourna en continuant à faire quelques pas en arrière, offrant un sourire à son invité. Ici, elle se sentait toujours bien. Peut-être était-ce la magie douce qui imprégnait les lieux mais cela n’empêchait pas son cœur de s’emballer dans sa poitrine. Cela ne l’empêchait pas non plus de s’attarder sur l’allure masculine et charismatique du brun en face d’elle, découvrant son univers. Elle détailla d’abord sa nuque, puis son regard se perdit en descendant le long de son buste pour venir admirer ses mains, ses doigts. Bouche entre-ouverte et regarde troubler elle ne se rendit pas compte de nouveau que sa tête pencha sur le côté et que son interlocuteur pourrait la prendre en flagrant déli à tout moment. Il s’avança, et elle toussa de nouveau en se dirigeant vers sa table de massage, d’une main elle tapota celle-ci et d’un air maladroit et presque innocent elle affirma : “et voilà l’arme du crime” s’amusa-t-elle... excuse terrible pour tenter vainement de nier l’évidence... cet homme lui plaisait bien trop et avait un effet sur elle qu’elle ne contrôlait pas vraiment... et si elle ne trouvait pas un remède rapidement... elle ne sait pas si cette soirée serait aussi agréable qu’elle était supposée l’être et elle devra donc garder un contrôle incommensurable... pour ne plus rien montrer tout comme lui-même semblait si calme et serein... malgré ce petit quelque chose dans le regard qui lui donnait l’impression de pouvoir tomber dans ses filets au prochain battement de cil...
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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Ven 4 Sep - 15:04

Hearts became lighter
“And if you wanna go to heaven, you should kiss me tonight.”

Adossé contre le mur, Aksel s’accrochait à sa coupe avec une ferveur presque effrayante. Il contemplait tantôt le vin, tantôt la jeune femme qui se trouvait assise non loin de lui, et il n’avait pas la moindre idée de ce qui l’enivrait le plus. L’alcool qui coulait avec délice dans sa gorge, ou la vision d’Alayna et ses joues lui rappelant vaguement une rose baignée dans la lumière du soleil ? Les grognements de son loup, grondement orageux qui ne cessait de s’amplifier lorsqu’il croisait le regard de la demoiselle, suffisaient à répondre à cette question. S’il ne possédait pas un semblant d’humanité, le russe aurait franchi cette désagréable distance qui le séparait d’Alayna. Les picotements qui parcouraient son corps le démangeaient, l’incitait à inonder sa silhouette envoûtante de sa chaleur brûlante propre aux loups. Mais il s’y refusait.

En dépit des supplications de son être, Aksel refusait de s’égarer et d’emporter la jeune femme au cœur de l’euphorie dans laquelle il désirait s’abandonner. Impossible. Elle méritait mieux qu’un type comme lui. Un lâche, un fuyard, un débauché qui vivait dans le mépris du monde, et de lui-même. Il n’avait pas sa place ici. Il n’avait pas sa place à ce dîner, il n’avait pas sa place dans ce salon. Et par-dessus-tout, la place d’Alayna n’était en aucun cas dans ses bras. Et pourtant. L’image de son corps svelte contre sa carrure d’acier lui prodiguait un élancement qui sillonna tout son être. Ah, oui, Aksel imaginait parfaitement ses bras encerclant sa taille, ses mains explorant sa peau, l’harmonie de son corps épousant le sien. Il voulait entendre les battements de son cœur s’affoler d’anticipation sous ses caresses avides de sensations dévorantes.

Non. Seigneur non. Il voulait instaurer toute la distance possible entre eux deux. N’en déplaise au loup, l’animal ne gagnerait pas la partie cette fois-ci. La volonté d’Aksel ne flancherait pas. Enfin, il priait intérieurement pour que sa détermination à préserver Alayna de ses démons soit assez forte pour éteindre le désir flamboyant qui le consumait. S’il venait à lâcher ne serait-ce que la moindre parcelle de contrôle... Aksel ne répondrait plus de rien. Il n’aurait plus aucun contrôle sur lui-même. Il enverrait paître son humanité et la bienséance, rien que pour survoler de ses lèvres cette peau qui appelait son corps, rien que pour avoir le privilège de l’entraîner dans un plaisir dévastateur, rien que pour la faire sienne, le temps d’une nuit.  Non, il ne maculerait pas son innocence de sa noirceur, il ne se le pardonnerait jamais. Mais avait-il seulement la force de résister à sa présence magnétique ?

Sa voix retentit dans la pièce, attirant aussitôt son regard empreint de ténèbres, et du profond intérêt qu’il lui portait depuis leur rencontre. Il écouta attentivement chacune de ses paroles, observa le moindre de ses gestes. Sa tête s’était inclinée légèrement à mesure qu’Alayna lui expliquait son travail. La fierté qui vibrait autour d’elle réussit à lui voler un sourire discret et furtif. La passion dont elle semblait faire preuve pour sa profession était réellement communicative, et Aksel sentait sa curiosité s’amplifier. Pour un petit bout de femme, émanait d’Alayna une grande force tranquille, presque apaisante pour les démons qui rugissaient dans son esprit. Décidément, cette petite créature provoquait en lui bien trop de sensations contradictoires. Son loup ronronnait, et grognait, fulminait, il ne savait plus où donner de la tête. Aksel en avait presque le tournis tant le maelström d’émotions qui l’envahissait le déstabiliser. Son corps était comme un navire chavirant, en proie à la colère de l’océan.

Le voile de tristesse qui se déposa sur le regard d’Alayna le prit au dépourvu. Le russe resta là, planté, toute son attention focalisée sur cette troublante jeune femme. À quoi pensait-elle ? A quoi penses-tu ?mourrait-il d’envie de lui demander. Incapable de savoir ce qui se tramait dans son esprit, incapable de savoir ce qu’était la cause de cette soudaine mélancolie, Aksel demeura silencieux, laissant à la jeune femme le calme dont elle semblait avoir besoin.  Durant un infime moment, sa vulnérabilité le frappa de plein fouet et Aksel se rembrunit. Il enfonça une main dans une poche tandis que d’une autre, il apportait son verre à ses lèvres pour prendre une gorgée de son vin. Au coeur d’un long silence presque pesant pour le russe, Aksel disparut derrière un masque de glace. Son expression était comme l’écho de la brise nocturne qui balayait les arbres à l’extérieur, à cet instant même. Froid, mordant, l’étincelle de vie qui illuminait son regard s’était éclipsée. Son regard nébuleux, dépourvu de tout éclat, balaya la salle avant de se poser sur la silhouette d’Alayna lorsque sa question lui parvint. Limpide, Claire, Un timbre submergé par une douceur qui s’insinuait lentement  dans son esprit.  Il avança d’un pas pour se rapprocher du canapé et d'abandonner son verre sur la table.

Le muscle de sa mâchoire tressauta. Son corps entier se figea et un éclair de surprise traversa l’obscurité de ses yeux. Lui proposait-elle un massage ? Nom de Dieu, savait-elle seulement l’effet que cette proposition faisait au loup ? Certainement pas. Non, Alayna n’en avait pas la moindre idée. S’il n’avait pas reposé son verre, peut-être l’aurait-il brisé tant sa bête martelait de ses griffes son âme estropiée. Le soulagement envahit son corps, dès lors où il comprit qu’elle ne parlait pas d’un quelconque massage, mais de son cabinet. Aksel hocha rapidement la tête pour seule réponse. Il but une grande lampée de son verre, catalyseur de pensées déplacées, puis le redéposa sur la table. Il suivit alors la jeune femme jusqu’à son cabinet, s’empêchant presque de respirer le parfum qui s’échappait de sa chevelure et qui venait caresser nonchalamment ses narines. D’un calme froid, il s’avança dans la pièce et scruta les différents meubles qui décoraient la surface. Les deux mains enfoncées dans les poches de son jean, Aksel observait la salle, songeant à la sensation de bien-être qui l’envahissait. D’où pouvait-bien provenir cette douce vibration qui le capturait ? Un léger froncement de sourcil, presque imperceptible, trahi son trouble.

“ C’est pas mal. ”lâcha-t-il enfin, tandis que ses yeux se promenaient pour détailler la pièce dans les moindres détails. Pourtant, malgré l’atmosphère paisible du lieu, Il sentait la tension tirailler le moindre de ses muscles. Chaque parcelle de son être lui provoquait une douleur délicieuse, une douleur que seul le corps d’Alayna contre le sien pouvait effacer. Sa main rêvait de s’aventurer sur sa peau hâlée, rien que pour se délecter du délicieux frisson que lui produirait assurément ce maigre contact. Le loup fulminait, tournait, en rond, devenait aussi dangereux qu’un lion enfermé dans une cage. “ Peut-être qu’un jour, je viendrais te voir pour un massage.” un sourire fugace, mi-amusé mi-tendu survola son visage alors que le russe fournissait un effort déroutant pour articuler chaque syllabe, et éviter de trop songer à ce fameux massage.

Dans son dos, le regard de la jeune femme le brûlait, contraignant Aksel à se retourner pour lui faire face. Il contempla la jolie demoiselle avec un détachement exagéré, avec un froid mordant qui n’avait d’égal que le brasier qui le dévorait. Les murs se refermaient sur eux, sur elle. Petit à petit. Aksel s’approcha d’Alayna de cette démarche qui appartenait plus à un prédateur que d’un humain. Il lui semblait suffoquer, étouffer, l’air lui manquait. La tension que renfermait son corps s’amplifia. Ses yeux sombres, ancrés dans les siens, si lumineux. Son corps massif, proche du sien, si délicat. Le tonnerre grondait dans son regard tandis que des éclairs dorés tourmentaient ses pupilles, comme un présage de ce qu’il adviendrait d’Aksel s’il continuait à franchir les quelques mètres qui le séparaient d’Alayna.

Il s’arrêta à son niveau, surplombant cette si jolie créature de toute sa hauteur. Il scruta son visage avec une intensité troublante et Aksel passa sa langue sur ses lèvres. Il inspira discrètement, et chavira légèrement lorsqu’il sentit le désarroi de la jeune femme. Son désir déferla en lui comme une vague, apportant dans son sillon le besoin impérial de continuer ce qu’il avait commencé, quelques jours plus tôt. Sa main se leva doucement en direction de ses joues et d’un geste délicat, repoussa une mèche de cheveux qui s’était glissée sur son front. Une douce chaleur naquit sous ses doigts et, songeur, le russe fit descendre son index le long de sa tempe, avant que sa main ne vienne se perdre dans sa chevelure. “ Les petits fours vont refroidir.”fit-il remarquer, brisant le silence qui s’était installé entre eux deux, le froid miroitant dans sa voix contrastant avec la douceur de ses gestes.

Le russe prit une profonde inspiration tandis qu’il se reculait lentement, et la tornade qui tourbillonnait dans son regard se tempéra quelque peu. Il lui tourna le dos avec un calme presque incongru et quitta le cabinet. Non, il n’aurait pas la force de résister à l’emprise qu’Alayna possédait sur lui. Il était prisonnier et seul son contact pourrait lui offrir une sensation de liberté. Aksel frémit, car le loup s’était tu. Se dégager de l’animal seulement un lourd et effroyable silence, qui sonnait plus comme une menace qu’un véritable moment de répit. Le russe ne se réjouissait aucunement de ce soudain changement de comportement. L’absence de son loup lui provoquait une sensation de vide dans laquelle Aksel semblait tomber éternellement. Sa victoire sur le prédateur n’en était pas une. C’était simplement une belle illusion. Contraignant le russe à rester sur ses gardes, plus que d’ordinaire. “ Tu as toujours voulu faire ce métier ?”lança-t-il, alors qu’il s’installait de nouveau sur le canapé, un petit four dans la main, préférant reporter son attention sur la jolie demoiselle qui le rendait bien trop instable à son goût.

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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Dim 13 Sep - 10:42


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Il se trouvait donc dans son cabinet. Dans son univers. Là, entre ces quatre murs, dans cette pièce si étroite, Alayna se perdit à le contempler de nouveau. Le cœur battant, un frisson parcourant son être et surtout, l’esprit divagant dans des pensées qu’elle ne se connaissait pas, elle le vit alors se tourner vers elle. Elle sursauta presque, se rendant compte que ce n’était pas la première fois qu’il la surprenait ainsi. Elle inspira, avançant jusqu’à sa table et lorsqu’elle remonta son regard vers lui, elle se sentit comme figée, son sourire restant en suspens dans l’air tandis qu’il s’approcha d’elle d’un pas de velours. Aksel était un homme plein de mystère. Mélangeant douceur et animosité, la rousse ne savait comment une telle chose était possible. Il semblait si doux, si tendre et pourtant un brasier animait son regard et sa prestance la surplombait, l’intimidait tout en étant d’une sécurité rassurante.  

Une part d’elle voulait se blottir dans ses bras... une autre désirait qu’il la possède là, sur cette table... et à cette simple idée, Alayna rougit alors. Il se trouva juste là... si proche d’elle. Elle ne réussit pas à détacher son regard du sien, sa respiration semblant manquer, comme si elle en oublia la façon de respirer. La bouche entre ouverte elle ne le quitta pas des yeux, comme si toute son âme se retrouvait happée si bien qu’elle ne remarqua même pas la lueur dorée dans le regard du jeune homme en face d’elle. Il la surplomba de sa hauteur, elle si petite malgré ses talons. Alayna descendit son regard brûlant alors, le voyant passer sa langue sur ses lèvres et l’atmosphère sembla tout bonne changée, l’air manquant, le temps s’arrêtant, elle oublia jusqu’à l’endroit où il se trouvait, son corps se balançant vers lui comme si elle se trouvait attirée par une force invisible, une énergie qu’ils déployaient par la simple proximité de leurs êtres.  

Une main se soulevant, Alayna ne remarqua celle-ci que lorsqu’il glissa sur sa mèche de cheveux, ses doigts frôlant sa peau de porcelaine. La chaleur qu’elle ressentit fit chavirer son cœur et son esprit divagua. Elle ferma un instant les paupières, prise d’un vertige qu’elle ne contrôla pas. Sa magie voulu s’échapper, tourbillonnant en elle au rythme de ses émotions qu’elle sentait prendre le dessus. Elle rouvrit les yeux, les relevant vers lui, le détaillant, comme si elle le voyait pour la première fois et alors elle s’imaginait déjà la prendre, la possédée et elle n’espérait plus qu’une chose, qu’il mette enfin un terme à son supplice en emprisonnant ses lèvres d’un baiser afin que cette torture ne prenne enfin fin. Sa main sur sa peau, son regard sur elle et sa chaleur... Alayna se sentait de plus en plus tomber dans ses filets. Il prit la parole. Voix suave et subjuguant, malgré son froid, venant remplir le vide qui les entouraient.  

La jeune femme battit des paupières, lourdement, penchant légèrement la tête sur le côté, comme absente : “Les... petits fours... oui...” une profonde inspiration et il recula alors, mettant fin à ce contact qui semblait pourtant si délicieux. Tournant le dos, sans un mot, il quitta la pièce et Alayna resta là, perdue et troublée. Papillonnant alors des paupières, elle poussa un long soupire en regardant dans le vide, autour d’elle, comme pour reprendre connaissance. Elle inspira et expira plusieurs fois, battant de l’air devant son visage encore brûlant. Elle passa une main dans ses cheveux et fit alors quelques pas dans son cabinet pour essayer de reprendre ses esprits. Mais plus rien n’y faisait. Elle sentait une délicieuse douleur lui tordre le creu des reins. Un feu ardent lui tiraillant les entrailles... elle se claqua les joues, regardant en direction du ciel. Elle se parla intérieurement à elle-même, voulant se donner du courage. Il fallait qu’elle se reprenne. Tout cela était si nouveau pour elle. Rien de tout cela ne lui ressemblait et elle n’avait jamais ainsi perdu le contrôle.  

La voix d’Aksel se fit entendre dans le séjour tandis que la rousse n’avait toujours pas quitté son cabinet. Elle regarda en direction de la porte... elle ne pouvait pas revenir dans un tel état d’excitation et de trouble. Elle attrapa un livre... pas n’importe lequel. Ce genre de livre qu’elle n’ouvrait jamais car il contenait des sortilèges de contrôle et la jeune femme ne voulait pas se servir de ce genre de magie. Mais elle était bien trop perturbée pour réfléchir. Attrapant alors un bâton de plante, elle l’alluma d’une flemme d’un regard et murmura quelques phrases, avant de souffler. Une vague de courage l’envahie, bien qu’elle sentît encore au fond d’elle se désir ardent l’envahir, elle semblait l’avoir contenue à l’intérieur de ce petit amas de plante. Le gardant alors dans sa main, elle sourit en coin et poussa un soupir de soulagement... Elle devait briser la glace, mettre les choses au clair. D'un pas assuré, elle sortit de son cabinet et arriva dans le séjour où il se trouvait et répondit enfin à sa question : “Je ne sais plus vraiment, c’est venu comme ça heu...” elle prit une inspiration, arrivant prêt du canapé, en face de lui et elle croisa les bras après avoir rangé dans la poche de sa veste ce qui lui donnait alors tant de confiance en elle et de courage.  

Elle planta son regard dans le sien, avec bienveillance et prit alors la parole : “Il faut qu’on brise la glace... donc...” il le fallait, c’était la meilleure solution non ? Elle se racla la gorge : “Je sais que tu t’en veux pour ce qu’il s’est passé. Je sais aussi que depuis ce soir-là je n’ai cessé de songer à cela... je te revois encore et encore dans mes songes et cela devient une obsession pour moi je... je voulais qu’on se voie ce soir pour essayer d’oublier ce qu’il s’est passé... mais” elle se mordit la lèvre, regardant un instant ailleurs avant de plonger de nouveau ses pupilles dans celle du brun : “... je ne pourrais pas oublier. Jamais... et toi...?” laissant alors planer un silence, son cœur battant toujours à tout rompre mais son sortilège l’ignorant, elle passa une main dans ses cheveux et sourit, un peu gênée, se rendant compte qu’elle ne contrôlait plus ce qu’elle disait... avait-elle eut raison d’user de sa magie ? L’avait-elle fait comme il le fallait : “Donc...si nous arrêtions de faire comme si... cela ne nous avait rien fait... enfin... moi... en tout cas... je...cela ne m’a pas... rien fait”  

Que se passait-il... sentant la magie disparaît elle jeta un regard dans sa poche... mais les herbes semblaient se dessécher. Sa magie n’était pas assez puissante.... Elle sentit alors de nouveau ce tourbillon l’envahir. Un vertige s’empara d’elle mais elle sembla ne plus pouvoir bouger. Debout, droite devant lui. Elle sentit le feu envahir ses joues et son regard ne réussit plus à rester en contact avec les pupilles du brun. Les yeux fuyants, le cœur battant si fort qu’elle en perdit la notion d’espace autour d’elle... elle entendit encore et encore en écho les mots qu’elle s’était retenue de dire depuis le début de la soirée. Un secret qu’elle pensait garder pour elle pour l’éternité qui aujourd’hui n’en était plus un et devint la réalité de cette soirée. Peut-être voudra-t-il partir... se sentira-t-il insulter ? Gêné ? Elle releva les yeux, troublée, perdue : “Je... oublie ça je... j’aurais pa du dire ça je...” elle se sentie si bête qu’elle se détourna, dos à lui, cachant son visage dans ses mains. Elle aurait voulu disparaître dans un trou de sourire. Un frisson la parcourant dans la nuque, elle releva le visage, ses pupilles se perdant dans le vide qui se trouvait en face d’elle. Contrôler... contrôler... mais ce désir ardent qui s’emparait d’elle et l’irradiait était incontrôlable
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@Aksel Kovaleski
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MessageSujet ☆ Re: ›› And hearts became lighter ((Alayna))   
le sujet à été posté Mer 16 Sep - 12:26

Hearts became lighter
“And if you wanna go to heaven, you should kiss me tonight.”
Aksel aurait préféré que le silence s’éternise. Il aurait préféré se perdre dans une longue quiétude, même imaginaire. Il aurait voulu que le silence l’enveloppe, que le calme le gagne entièrement. Il aurait aimé ne plus ressentir un désir consumant pour la jeune femme qui se trouvait non loin de lui. C’était plus simple. Tellement plus facile. Il aurait aimé savoir feindre une indifférence totale. Aucune émotion, aucun sentiment. Le corps détendu, sa respiration respectant une cadence régulière et ordinaire. Un semblant de contrôle sur lui-même. Mais il s’égarait, s’enfonçant un peu plus dans la profondeur de ses désirs, s’enfonçant un peu plus dans le brasier.

Il s’égarait, Aksel, oscillait entre raisons, passion, respect. Lentement, doucement, se contrôler semblait être une idée incongrue, absurde. Et Alayna parlait. Débitait un flot de paroles qu’il aurait aimé réduire à des syllabes à jamais silencieuses. Elle se tenait là, écumante d’une assurance dont il ne possédait même pas le tiers. Elle l’observait avec ses yeux fabuleux, ne réalisant aucunement tous les efforts qu’il fournissait pour ne pas capturer ses lèvres, là, maintenant. Et au diable la raison.

Il ignorait ce qui le retenait véritablement. Peut-être était-ce son attachement pour cette curieuse jeune femme, qui l’empêchait ? Le piéger . Peut-être ne voulait-il pas passer pour le monstre qu’il était réellement. Mais elle était là, la jolie créature, à lui révéler ses sentiments, à lui exprimer ce qu’elle ressentait pour lui, pour ce drôle de lien qui les unissait. Comment pouvait-il oublier la chaleur de son corps contre le sien ? La douceur de sa peau sous ses doigts avides ? Impossible. Il avait gardé chaque détail de cet instant dans sa mémoire, incapable d’oublier ne serait-ce qu’une seconde de ce souvenir qui continuait à lui faire tourner la tête.

Au bord de l’implosion, voilà ce qu’il éprouvait, lui. Comme si son corps était emprisonné par sa propre enveloppe corporelle. Comme si tout son être lui hurlait de briser cette fichue distance qui les séparait. Briser les quelques mètres pour ressentir une énième fois la délicatesse de sa peau, ressentir une énième fois cette délicieuse sensation d’avoir son corps contre le sien. Mais il était piégé par son regard, piégé par cette présence qui lui était trop magnétique pour garder un semblant de lucidité. Alayna se mordit la lèvre et ses yeux traquèrent chaque mouvement de ce geste, de ses dents effleurant cette lippe qu’il mourrait de mordiller, lui aussi. Son regard s’assombrit, comme si un fragment du ciel nocturne venait de se loger au cœur de ses pupilles. Un ciel pourvu d’une étoile, étincelante, flamboyante, brûlante de désir.

Il n’avait pas réalisé que ses doigts s’étaient enfoncées dans le tissu de son canapé, que ses mains agrippaient avec ferveur les accoudoirs comme on s’accrocherait à la proue d’un bateau à la dérive. Aksel ne pouvait émettre le moindre son, sa gorge était bien trop serrée pour qu’il puisse prononcer le moindre mot. Son regard était viré sur la jeune femme, écoutant son coeur palpiter à l’unisson avec le sien. Le bruit résonnait dans ses oreilles, l’emportait loin de la réalité. Ses griffes déchirèrent le textile du sofa, à l’instant même où Alayna se détourna de lui. Le loup avait prit possession de lui. Aksel pouvait sentir son influence s’étendre à travers tout son corps, s’étendre à travers son esprit. Le plaisir de la bête s’amplifia, s’accentua, s’embrasait à mesure qu’il se fondait avec l’humain. La noirceur de ses yeux prit un éclat doré. Ses griffes disparurent aussitôt alors qu’Aksel se relevait avec une grâce naturelle, une souplesse évoquant celle d’un prédateur. “ Putain. Tu n’as pas la moindre idée de l’effet que tu me fais.”lâcha-t-il, la voix rauque, empreinte d’un désir qu’il ne contenait plus.

Il s’avançait vers la jeune femme, presque avec prudence pour ne pas l’effrayer, pour qu'elle ne s'éloigne pas, pour ne pas que la distance entre eux s’agrandisse, parce que le loup ne supporterait pas de la sentir fuir loin de lui. L'absence de proximité rendait l’animal fou. Il voulait effleurer ces lèvres rosées qui l’appelaient, capturer ce corps délicat entre ses bras d’acier. Il voulait la faire sienne, et l’attente devenait un véritable supplice pour lui. Pour le loup, comme pour l’humain. Ses mains empoignèrent sa taille en un mouvement rempli d’aisance pour la tourner face à lui, pour croiser ses jolis yeux qui scintillaient comme le plus pur des diamants. Il voulait faire taire l’angoisse qui semblait avoir gagné Alayna, faire disparaître l’inquiétude qui se lisait dans son regard, assouvir le désir qui les taraudait tous deux. Il voulait la sentir vibrante de plaisir sous ses caresses. “ Je n'ai rien oublié. Je n'ai jamais voulu oublier. ”

Ses joues rougies. Ses yeux hypnotisants. Ses lèvres pleines... Diable, qu’elle était belle ainsi. Il lâcha prise, entièrement, complètement. Il glissa ses mains sous ses fesses pour la soulever du sol avec adresse. Ses doigts descendirent vers ses hanches pour la maintenir solidement contre son corps.“ Dit moi de m’arrêter…”murmura-t-il. Sans prévenir, Aksel se dirigea brusquement vers le mur le plus proche et eut tout juste le temps de déposer une main derrière le crâne d’Alayna pour éviter un impact trop violent. “Dit moi de m’arrêter...et je m’arrêterai. Je te le promets. Je respecterais ta décision.”poursuivit-il, grognant péniblement chaque mot qui traversait ses lèvres, tandis qu’il emprisonnait son corps dans un étau de chaleur, tandis que ses doigts s’aventuraient sur ses cuisses. Gouverné par une pulsion primale, la présence d’Alayna devenait pour lui un doux aphrodisiaque.

“ Si je pars…commença-t-il, alors que son visage plongeait dans la courbe invitante de sa nuque. “Si je pars, je ne reviendrais plus jamais te voir. Je serais incapable de me contrôler une deuxième fois…” Ses lèvres survolèrent sa peau, tandis que son index caressait doucement le tissu de son jean. “ J’ai...déjà du mal à...maîtriser le désir que je ressens pour toi.”murmura-t-il, la voix lourde de désir, le souffle court. Chaque cellule de son corps crépitait, brûlait, et les courants électriques qui le parcouraient...l’entraînaient bien loin de la raison. Aksel devait faire appel à toute sa volonté pour ne pas brusquer la situation. Et si, elle le rejetait . Et si, Alayna prenait conscience que ce n’était pas ce qu’elle désirait . Qu’elle ne le désirait pas . Bon sang, cette idée-là était plus douloureuse que toutes ses métamorphoses. Son corps épousait si bien le sien. Mais le loup n’en avait pas assez. Non, il voulait plus. Terriblement plus. Il se languissait de son toucher, brûlait d’envie d’embrasser chaque fragment de cette peau glabre et satinée... mais redoutait plus que tout son refus.

@Alayna March
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