Parfois il suffit d'une personne pour chamboulé une vie.
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Sujet ☆ Parfois il suffit d'une personne pour chamboulé une vie. le sujet à été posté Dim 15 Nov - 22:21
Parfois il suffit d'une personne pour chamboulé une vie.
Encore une mission à faire et comme par hasard nous avions plus de munitions. Sans parler du fait que notre stock d'armes soit parti en fumé. À qui l'on a confié la mission d'acheter de nouvelles armes ? À bibi. Pour tout avouer cela ne me dérange pas vraiment d'habitude. Mais en ce moment tout ceci m'ennuies plus que je ne voudrais bien me l'avouer. Je m'habille rapidement vérifiant que mes armes soient bien cachées. Une fois prête, je prends mes clefs direction louloute. Je ferme tout à double tour vérifiant deux fois la porte. En me dirigeant vers la voiture, je vois l'autre dinosaure sortir de chez mes parents. En ce moment rien que de le voir me donne de l'urticaire, Nathan est insupportable. Si je ne me retenais pas, je le réveillerais chaque matin avec les fesses d'un putois sur son satané visage de fromage périmé.Grr, je rentre rapidement dans la voiture. J'ai du mal à me comprendre depuis quelque temps. Tout devient trop compliqué. Je soupire de lassitude. Cela aussi devient une habitude. Direction la nouvelle boutique. Mes parents vont dans leur petite boutique chérie, mais cette fois, j'ai pris la décision de changer, un autre chasseur me l'a conseillé en me donnant le code.Clafoutis de chauve-souris hein ? Une idée farfelue me vient en tête, je suis sérieuse et très professionnelle de nature, mais récemment ça change. Allez savoir pourquoi ? J'ai envie de jouer un peu... Et si me faisait passer pour une vendeuse de clafoutis de chauve-souris ? Je souris à cette idée. C'est débile... Je me demande quelle tête aurait-il? Je rigole en imaginant ce pauvre vendeur d'armes. Le faire ou non ? Être ou ne pas être ? Tel est la question. Signé William Shakespeare.
Je finis par me décider, me garant un peu avant une pâtisserie, j'y passe pour y acheter cinq clafoutis, deux passeront dans mon ventre en marchant. Trop occupé à manger, je reverse le reste de mon deuxième sur un passant. Zut ! Quel gâchis ! Il me crie dessus, en pestiférant comme un boucher, je prends un air navré en lui répondant en langage des signes, lui faisant ainsi croire que je suis sourde et muette. Des gens commencent à se retourner, je prends de nouveau cet air de pauvre fille. Gêné, il finit par me dire que ce n'est pas grave, avant de partir rapidement. Un de moins. Heureusement, les trois autres sont intactes. Rapidement, j'arrive à la fameuse boutique, assez grande il faut bien l'avoue. Je me concentre pour ne pas rire, une fois mon sérieux retrouvé, je rentre avec ma boîte. L'homme est au comptoir, il me sourit, accueillant. Le pauvre, il va avoir le droit à un numéro digne des pires scènes de théâtre. Lui souriant en retour, j'arrive face à lui assez vite, ouvrant la boîte, le laissant apercevoir les puddings.
Bonjour, excuser moi de vous déranger, je vends des clafoutis à la chauve-souris de porte-à-porte en voulez-vous ? On m'a dit qu'ils étaient... Incroyable... En bouche. Si vous prenez les 3, je vous fais le tout pour 4.5 € au lieu de 6 €. Ils sont frais de ce matin.
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Sujet ☆ Re: Parfois il suffit d'une personne pour chamboulé une vie. le sujet à été posté Lun 16 Nov - 23:09
Sometimes, it needs one person... Feat. @Marwenne March Il m'est arrivé quelque chose d'étrange aujourd'hui... C'était un jour où je devais travailler seul. Mes 3 employés avaient tous des problèmes personnels, je leur ait accordé 3 jours de repos pour pouvoir essayer de désamorcer tout ça. Je ne prévoyais donc pas de faire de gros chiffres, à part confier les commandes de chasseurs. J'étais assis dans l'atelier, méditant sur mon histoire récente. Puis je me suis retrouvé happé dans les souvenirs douloureux du passé. De l'extérieur, j'étais resté figé, lourdement adossé à ma chaise, le regard vide tourné face à moi. Au fur et à mesure que mes souvenirs les plus douloureux refaisaient surface, je sentais une petite larme couler le long de ma joue, tandis que je restais figé. Je finis par resurgir de mes songes, me secouant la tête.
J'essayais de me changer les idées, m'occupant à droite à gauche dans l'atelier. Puis je retourne derrière le comptoir, voyant un client entrer. Au final, il repart sans rien acheter. Je reste accoudé au comptoir, réfléchissant à comment pourrait se dérouler le reste de la journée lorsque je vis cette jeune femme entrer dans le magasin. Elle me sourit, je lui renvois un sourire de façade. Elle s'approche du comptoir. "Bonjour, excusez-moi de vous déranger, je vends des clafoutis à la chauve-souris de porte-à-porte, en voulez-vous ? On m'a dit qu'ils étaient... Incroyable... En bouche. Si vous prenez les 3, je vous fais le tout pour 4.5 $ au lieu de 6 $. Ils sont frais de ce matin." Je ne pouvais empêcher mon sourcil droit de se relever quand j'entendis ce... truc. "Alors, je suis à peu près sûr que le code n'est pas aussi farfelu, mais je t'accorde le bénéfice du doute. Bienvenue à la Personnification, si tu as besoin de matériel pour tuer telle ou telle créature, tu peux me demander conseil." Je pose ma main gauche sur le comptoir, oubliant l'espace d'une micro-seconde la bague que je porte à mon quatrième doigt.
Je change de bras discrètement. Mais alors que je veux faire un échange de regards avec la femme, je vis au loin devant le magasin un type s'approcher dangereusement. Je parviens à distinguer la forme de son arme au niveau de sa taille. Il regarde à droite à gauche pour savoir si on l'observe. Son inattention du magasin m'offrait une porte de sortie pour ma cliente. Je la saisis brusquement sans pour autant paraître brutal, tout en lui disant de se cacher en silence derrière le comptoir. L'homme rentre, cagoulé, l'arme sortit, braqué sur moi. Il s'approche doucement, et commence son speech : "Si vous voulez pas de problèmes, videz votre caisse et donnez-moi le fusil Remington !" Je lève les bras en l'air, sans pour autant me soumettre. Mon expression faciale restait la plus glaciale qui soit, tandis que je regardais le jeune criminel droit dans les yeux. Je fais mine de m'exécuter, j'avais une autre idée en tête... Mais pour cela, il fallait qu'il soit tout près. Je fais mine de préparer l'argent, attendant qu'il se rapproche suffisamment de la caisse. Une fois à portée, je saisis le poignet de sa main armée et applique une pression si forte pour lui qu'il lâche son arme par pur réflexe. J'aurai pu lui briser la main sans sourciller, mais ce n'était pas le but. De ma main gauche, libre, je la pose au niveau du côté droite de son visage. Je plonge mon regard changé dans le sien, me servant de mon pouvoir psychique pour le manipuler.
Pourquoi le voulais-je tout prêt ? Mon contrôle mental est au paroxysme de ses capacités à cette distance. Je ne suis pas friand de m'en servir, mais pour régler cette situation sans effusion de sang, je n'avais pas le choix. Il était hypnotisé, et je lui donne alors des ordres : "Tu vas te retourner, revenir sur tes pas, marcher dans la rue pour ne plus jamais revenir près d'ici. Tu oublieras ce qui s'est passé, et tu m'oublieras moi et ta vie en dehors du cadre de la loi. Maintenant, exécute-toi, et ne reviens jamais." Je lâche brusquement ma main gauche, laissant le braqueur s'exécuter sans sourciller, toujours sous l'emprise de mon contrôle mental, qui allait disparaître une fois qu'il serait loin. J'attends quelques secondes après qu'il soit parti pour me tourner vers ma cliente. "Je pense que nous nous devons chacun des explications..." Pourquoi ? Elle m'a vu faire usage de mes dons d'être de la nuit, et lorsque le braqueur est entré, je l'ai vu préparer quelque chose à l'aide la magie. Je ne l'ai pas vu lancer quoi que ce soit, mais à force d'avoir côtoyé des sorcières, j'ai appris à reconnaître certains signes distinctifs. "Nous sommes tous deux plus que ce que nous prétendons être, plus que de simples chasseurs... Malgré cela, je pense ne pas me tromper en disant que nous sommes dévoués à la chasse des hostiles de notre monde. N'es-tu pas d'accord ? Je croise les bras, maintenant le contact visuel sans pour autant paraître hostile. Je pense qu'elle peut me comprendre, comme moi je la comprends. Les sorcières sont rarement bien vus des chasseurs, du moins ceux que j'ai croisé. Elle a vu que j'étais plus qu'une brute assoiffé de sang, que ma bestialité n'était plus à l'ordre du jour.