Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

Tu n’étais pas douée pour t’excuser, non ce n’était pas dans tes habitudes d’ailleurs. Tu avais une fierté, un d’égo démesuré alors c’est pour ça que tu avais envoyé un message à Luna. Tu avais beaucoup réfléchi depuis cette soirée de l’enfer dans l’hôtel des Calavera. Il fallait que tu fasses quelque chose car ta vie n’était pas idéale en ce moment et tu avais conscience que tu ne pouvais pas continuer comme cela indéfiniment. Tu avais besoin de te sentir mieux, tu avais besoin de soulager ta conscience et ton âme. Tu avais besoin de te repentir, tu avais besoin de cette rédemption et de reprendre ta vie en main. Tu n’étais pas le genre de fille en colère constamment et avec tout le monde, tu n’étais pas cette fille qui était seule en rejetant tout le monde, ce n’était pas toi et tu ne te reconnaissais plus.  

Bien sûr, tu savais que tu ne seras plus vraiment comme avant, tu ne serais plus cette jeune fille naïve qui croit tout le monde, tu as eu beaucoup trop mal, on t’avait beaucoup fait souffrir et cela tu n’étais pas prête à l’oublier non plus. Mais tu n’avais pas été tendre non plus, comme un animal blessé... Tu attaquais pour te défendre et pour te protéger. Cependant, tu étais fatigué de cela, tu avais repris le travail. Heureusement que Charlie avait été là pour gérer sans toi et tu lui en étais reconnaissante, la mort d’Aby et ces révélations t’avait détruite, ton cœur balancé sur le bitume brûlant, pleins d’éraflures et de brûlure, tu avais eu besoin de temps pour panser tes plaies.  

Alors tu profitais de l’absence des autres Stuart pour rentrer dans ce manoir familial où ton frère t’avait plus ou moins banni. Tu étais là dans ta chambre, assise, à regarder tes photos, tes photos d’enfances avec la bande. Des photos avec Angel, avec Alexys, Luna et James. C’était le bon temps et à cette époque tu n’aurais jamais pensé être en froid avec Luna, tu n’aurais jamais pensé tomber amoureuse d’Alexys et de James. Cette bande d’amis dissoute dans un premier temps par le départ d’Alexys, puis d’Angel pour l’armée et enfin, la mort de James. Maintenant... Tu Angel était revenu, mais ce n’était plus lui, maintenant... Tu ne parlais plus à Luna et Alexys... Tu n’osais même pas penser à lui.  

Alors tu secouais la tête, le chassant de ton image. Tu ne savais pas trop si Luna allait venir, la dernière fois tu lui avais dit de rester loin d’elle et de sa famille, car les Stuart étaient des chasseurs de loup. Et loup, c’est ce qu’était Luna à présent. Alors le fait de venir dans ce manoir de chasseur, ne devait pas être rassurant. Pourtant, tu espérais qu’elle viendrait quand même... Mais d’un certain côté, tu avais peur, tu ne savais pas ce que tu pourrais bien lui dire. Dans les embrumes de tes pensées, tu en fûs sortie quand tu entendis les crissements de pneus. Tu savais que c’était elle. Alors ton cœur battit vite et fort tandis que tu descendais pour te diriger vers l’entrer et accueillir celle qui avait encore il n'y a pas si longtemps, ta meilleure amie.  

(c) mars.

Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

        Je me réveille avec un peu la tête encore à l'envers. J’avais fait la fête hier soir comme à mon habitude depuis presque 3 mois maintenant depuis ma dispute avec Aelynn celle qui m’avait fait prendre conscience qu’en réalité, je n’avais peut-être pas de vrai ami, qui avait changé mon regard sur cette bande d’amis que j’avais depuis tant d’années. J’avais donc décidé de changer et de ne plus me laisser faire si j’avais quelque chose à dire je le disais peu importe ce que les gens pouvaient penser de moi ou autre, je m’en fichais. D’ailleurs, j’avais commençais à mon travail avec mon collègue qui me colle tous les jours au basket et qui maintenant ne me regardait presque plus j’avais pris de l'assuré et j'étais plutôt fière de moi. Comme tous les jours maintenant, je buvais 2 grands verres d’eau et prenais des vitamines pour être en forme, car la nuit avait encore une fois était courte, mais je ne m’en plaignais pas, c’était un rythme à prendre que j’avais parfaitement assimilé maintenant. Je prends aussi une bonne douche bien chaude pour finir de bien me réveillais et je consultais mon téléphone pour voir si je n’avais pas de nouvelle de ma grand-mère, car son état se dégradait de plus en plus à mesure que les jours passais cela me rendait extrêmement triste et je pense que c’est aussi pour cela que je passais mon temps à sortir et à boire pour oublier la douleur et toutes les émotions qui vont avec ce malheur que je vivais. Je ne lis pas de message de ma mère ou de mon père, mais j’en avais un en revanche qui venait d’Aelynn ce qui me surprit, elle me demandait de venir la rejoindre au manoir des Stuart pour que l’on parle. Je soupirais, je ne voulais pas avoir encore à faire, elle avait eu des mots violents à mon égard qui me hantait encore après presque 3 mois, mais avant tout, je devais aller au travail, car j’avais des projets qui ne pouvaient pas attendre. J'ai passé ma journée à servir les clients du restaurant où je travaillais. Ce soir, j’avais ma soirée et normalement, j’avais décidé de sortir, mais vu qu’Aelynn m'avait demandé de venir de les choses aller être différente enfin, je pourrais toujours sortir après notre conversation. Je rentrais chez moi une fois mon service fini pour me changer et me doucher, car l’odeur de nourriture n’était pas trop mon truc. Je mis un jean clair et un sous-pull noir et mes baskets blanche préféré et je partais en voiture pour le manoir Stuart. Je me suis garé devant cette immense demeure et je suis descendue de la voiture. Je me dirigeais vers la porte d’entrée et sonné en attendant que quelqu’un vienne m’ouvrir, je me remémorer tous les souvenirs que j’avais dans cette maison avec Aelynn et la bande ce qui me rendait nostalgique et triste à la fois, j’aimerais parfois retourner à cette époque, mais je n’attendis pas longtemps avant de voir Aelynn ouvrir la porte. Je pris un visage fermé et lui fit un signe de la tête.

- Bonsoir!!

 

luckyred.

Tu attendais cette fille que tu avais toujours connue, cette fille que tu avais considérée pendant longtemps comme ta sœur, comme ta jumelle. Elle avait été un pilier pendant plus de la moitié de ta vie... A l’école, tu étais la gamine toujours absente et malade, elle était la gamine pauvre avec des vêtements d’occasions et pas du tout à la mode. Vous étiez faîtes pour vous entendre, vous avez vécus pas mal de choses. La séparation de vos amis, Alexys et Angel, vous avez survécus à la mort de ton père, à la mort de ton fiancé qui était également son meilleur ami, vous aviez subis tellement d’épreuves, mais depuis cet été tout était différent.

C’est vrai, tu avais perdu celle que tu considérais comme ta mère et ta meilleure amie, qui à son tour, était partit, ne te répondait pas à tes appels et tes messages. Puis tu avais découvert la vérité sur toi, sur ta famille... Tu avais aussi découvert la vérité sur ta meilleure amie qui était revenue alors. Tu compris donc que ton monde n’était qu’un foutu mensonge, que tout le monde t’avait mentis sur tout et que tu ne savais même plus au final qui tu étais. Et alors après avoir passé par cette descente de haine, que tu t’étais éloigné de tous où tu avais décidé de t’en prendre aux mondes entiers, tu avais décidé de comprendre.

C’est pourquoi il y a quelques temps tu avais fait des recherches sur cette fameuse agression de ta mère et que tu avais parcouru pendant des semaines le carnet de recherche de ton défunt père en cachette ayant été plus ou moins banni du manoir familial. Ce n’est qu’après de nombreuses semaines que tu avais découvert la vérité sur tout, sur toi... Bien qu’au final, tu étais l’unique cas dans ton genre connu du moins, et qu’au final tout restait encore incertain, comme des suppositions. Peut-être avais-tu le gêne de loup, peut-être pas. Mais au final, tu comprenais mieux tes maux de têtes incessants.

Cependant, tu avais gardé cela pour toi durant un moment et ensuite, il y avait eu cette soirée chez les Calavera, où Luna était avec Alexys. Cela t’avait mis dans une rage folle et il faut dire, que tu avais tellement merdé avec les deux qu’au final, tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi-même. Tu étais plus ou moins prête à accepter leur éventuelle relation, car tu étais persuadé de cela. Pourquoi auraient-ils été au bal ensemble sinon ?

Enfin, les semaines étaient passées le temps que tu digères tout cela avant de proposer à ta meilleure amie de passé chez les Stuart, tu étais très mauvaise en excuse, tu n’en faisais jamais. Cependant, tu espérais que ce soir, cela allait être un signe de paix entre vous deux. Tu étais d’ailleurs dans ta chambre, une photo de vous tous enfants, à repenser à votre ancien groupe quand tu entendis le bruit d’une voiture. Tu savais que c’était elle, et que c’était le moment alors de mettre les choses aux claires entre vous deux. Que tout cela cesse.

C’est donc un peu stressé que tu ouvris la porte. Tu ne disais rien dans un premier temps “Vas-y entre, il n’y a personne” Répondis-tu donc à sa salutation, tu voulais la rassurée aux faîtes qu’il n’y avait pas de chasseur de loup dans l’habitation à l’heure actuelle, surtout aux vues de vos dernières paroles échangées “Tu veux boire quelque chose ?” Fis-tu donc alors naturellement comme un hôte digne de ce nom.

(c) mars.

Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

        À mon réveil, j'avais eu un message d'Aëlynn me demanda de venir la retrouver au manoir Stuart, j’avais un peu la gueule de bois comme souvent depuis quelques semaines, mais je savais comment faire pour lutter et me remettre d'aplomb aujourd’hui je ne travaillais pas alors je m'étais levais tard et après que je me sois préparé, je me mettais dans mon canapé et voyais qu’il ne restait que 3H avant d’aller la rejoindre au manoir de sa famille. Je mets donc ma série du moment et je profite de mon repos pour ne penser à rien. En rentrant ce soir après ma conversation avec Ael, j'appellerais ma mère pour prendre des nouvelles de ma grand-mère, car je savais très bien qu'à cette heure-là personne ne me répondra donc cela ne servait à rien de tenter le coup. Je me fais aussi un petit encas et une fois fini de manger, je prends la route pour le manoir Stuart. Je connais la route par cœur l’ayant fait des centaines de fois que ce soit avec Ael en revenant du collège ou du lycée ou avec ma mère quand elle me conduisait là-bas pour jouer avec toute la bande le samedi après-midi quand on était tous petits et encore très innocents. Ael et moi ca à toujours était comme une évidence elle la petite fille toujours malade et moi la fille pauvre dont tout le monde se moque. Elle était la sœur que je n’avais pas eu et moi, j’étais la jumelle qu’elle aurait voulu avoir comme Aylin avait Aedan, je ne dis pas qu’elle était jalouse des jumeaux loin de là, mais j’étais son double comme Aedan était le double d’Aylin. Une fois arrivé dans la rue je garé ma voiture et sortit de ma voiture pour ensuite me dirigeais vers la porte du manoir, j’avais toujours été fascinée par la beauté de ce lieu, mais je n’avais jamais jalousé les Stuart. Après avoir sonné à la porte, je n’attendis pas longtemps avant de voir Aëlynn ouvrir la porte elle me dit que je pouvais rentrer et qu’il n’y avait personne, c’est vrai qu’au début, j’avais pensé à une embuscade qu’Ael m’aurait tendu pour tuer le monstre comme elle m'avait appelé lors de notre dernière rencontre. Je pénétrai dans le manoir et elle me demanda si je voulais boire quelque chose.

- Oui un verre d’eau s’il te plaît, mais sans aconit si possible, je la digère mal.

Il y avait beau n’avoir aucun autre Stuart ici elle en était une tout de même et je me méfie d’elle vu les menaces de la dernière fois. Ma louve était sur ses gardes et prête à attaquer à la moindre menace de la part d’Ael. Elle tenait dans les mains une photo et j’y jetais un coup d’œil et vis une photo de notre petite bande quand on était enfant avec des grands sourires. Intérieurement, je souriais, mais je ne voulais rien montrer à Ael. 

luckyred.

Il est clair que si y a un an, on t’avait dit que tu en serais là, tu n’aurais rien cru de tout cela. En un an, tu avais pris une de ces claques et ton univers bien que fragile avait fini par éclater. Alors, fermant les yeux te remémorant ta vie d’avant. Tu avais fait le deuil de ton premier amour, tu étais entouré de ton entourage et tu pouvais dire que tu étais heureuse. Désormais, tu avais perdu des êtres chers, tu ne parlais pas plus personne pratiquement et ta vie, c’était révélé être un ramassis de mensonges.

Ce monde si incertain, si sombre et si cruel... Tu en avais davantage conscience maintenant. Et tu réalisas également que tu n’étais pas ce genre de fille à être en colère contre tout le monde, après tout, étais-tu si innocente et si irréprochable ? Bien sûr que non, à bien des égards, tu étais loin d’être une sainte. Après tout, tu avais menti aussi, tu avais, tu caches des vérités. Tu en payais actuellement les pots cassés. Ton cœur se serra en pensant alors à Alexys, cet homme que tu avais toujours détesté et pour qui désormais tenait ton cœur entre les mains, le malmenant de toutes les manières possibles et inimaginable.

Alors c’est bien pour cela que ce soir, tu étais dans la maison familiale et tu avais décidé de partager avec ta meilleure amie ce que tu avais découvert il y a peu de temps. Cette vérité sur toi, sur ta famille et sur ta mère, cette vérité qui l’a concerné bien plus que vous ne l’auriez jamais imaginé. Tu ne savais pas quel serait sa réaction à vrai dire, mais est-ce que votre relation pouvait être pire qu’elle ne l’était déjà ? Tu ne savais pas, mais en tout cas, tu lui devais bien cela, après toutes les paroles que tu avais pu lui jeter à la tête durant l’été dernier. Cela faisait de nombreux mois maintenant que vous n’étiez plus les meilleures amies.

Elle était partie en début d’année dernière pendant quelques mois et lors de son absence, tu ne l’avais pas accueilli comme tu l’aurais dû, mais elle n’avait pas été si innocente non plus, c’était la mauvaise période pour les cachoteries, les omissions. Enfin bon, tu secouais la tête tandis que tu rêvassais devant cette photo d’enfance, votre bande de copains. Bande bien dissoute désormais, mais qu’importe c’est à ce moment-là que tu entendis le crissement d’une voiture.

Tu descendis donc pour accueillir la louve chez toi. Ironique. Invité un loup dans le manoir de chasseurs de loups. Et en l’accueillant, cette dernière ne se fit pas prier pour faire une réflexion à ce sujet “ok” Répondis-tu donc ne sachant pas comment interpréter cela, étais-ce une pique ? Tu n’aimais clairement pas te faire attaquer de manière aussi gratuite, toutefois, tu ne décidais pas d’en prendre compte, à vrai dire, tu ne savais pas trop quoi faire ni quoi dire “Comment tu vas ?” Demandas-tu donc, après tout, valait mieux sonder l’humeur avant de tout lui révélé.  

(c) mars.

Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

        Je savais que cette conversation avec Aël allé être déterminante pour l'avenir de notre amitié, on n'avait jamais eu de dispute comme celle-ci auparavant donc ça m'avait pas mal perturbé, j'avais fait pas mal de choses qui n'étaient pas dans mon habitude alors ça ne pouvait pas être pire que ce que c'était maintenant. Toute la journée, j'avais pensé à notre enfant et notre adolescence, j'avais même fouillé dans un carton que j'avais récupéré chez mes parents et qui contient plein de souvenirs de cette époque et j'avais regardé pas mal de photos j'en avais même remise une dans un cadre dans mon salon, on nous voyait Aël, James, son cousin Alexys et moi en dessous d'un arbre ça devait être avant le départ d'Alexys pour l'Angleterre, puis on était plus que 3, un trio infernal qui avait fait les 400 coups, mais je me rends compte que je n'avais sûrement était qu'une 5éme roue du carrosse pendant que James et Ael formait petit à petit un couple, le couple parfait de Tulsa que tout le monde à l'école admire.
J'avais bu une bière avant de venir, car je voulais en quelque sorte anesthésier ma louve pour qu'elle ne débarque pas pendant mon éventuelle dispute avec Aelynn, car je savais d'avance que cette dispute n'allait pas être de tout repos. Une fois devant chez Ael elle ouvrit presque tout de suite après que j'aie sonné au manoir Stuart. Elle m'invita à entrer et me proposa de boire, je lui demandais de l'eau sans aconit tue loup cela était une petite pique, mais je voulais quelle voie que j'étais en colère contre elle. Elle me demanda comment j'allais et je me retenais de lui rire au nez en lui disant clairement que j'étais mal, mais je décidais de dire cela autrement.

- Je ne vais pas trop bien à vrai dire et toi??

Et c'était vrai, je n'allais pas vraiment bien, mais je ne voulais pas lui dire pourquoi cela ne la regardait pas ou ne la regardait plus, car elle m'avait bien fait comprendre que l'on était plus amie toutes les deux vus que j'étais maintenant une louve. On était dans un hall d'entrée et je regardais toutes les photos et tableaux dans la pièce et pendant un bref instant, je nous revois Ael et moi en train de courir partout dans le hall et les escaliers en jouant à chat où je ne sais pas quoi encore cela me fait sourire un bref instant, mais j'eus un flash des horribles paroles d'Ael et mon sourire disparaît aussitôt, je réprime même une larme pour ne pas montrer à Ael que cette situation me touche encore, mais il n'y a pas que ça l'état de ma grand-mère s'était encore plus aggravé d'après le message que ma mère m'avait envoyé. Je n'étais pas sa petite fille de sang, mais depuis le remariage de ma mère avec mon beau-père et elle m'avait considéré aussitôt comme sa propre petite fille. J'ai pris une grande inspiration et me suis tourné vers Ael.

- Pourquoi voulais-tu me voir Ael??

 

luckyred.

Cela était étrange, cette sensation, cette distance. Il n’y avait jamais eu de malaise entre elle et toi, il n’y avait jamais eu cette sensation de marcher sur des œufs. Bien sûr, tu te doutais en lui proposant de venir dans le manoir après cette terrible dispute chez toi, il y a plusieurs mois maintenant. Tu en avais tellement eu marre des mensonges, des trahisons et tu t’étais fâchée avec tout le monde. Et tu n’étais pas le genre de fille à être en colère tout le temps, tu n’étais pas le genre de fille à ne plus parler à personne.

Alors, pendant ce temps de solitude, maintenant que tu avais découvert la vérité sur ta naissance, sur l’agression de ta mère, le pourquoi du comment les Stuart étaient passés de chasseur protecteur à des chasseurs vengeurs. Tu ne voulais pas devenir ce genre de chasseuse, si tu le devenais. Tu voulais protéger ceux qui ne peuvent pas le faire. Tu avais un savoir de ce monde surnaturel et ce savoir engendre tellement de pouvoir certes, mais surtout une responsabilité, tu étais responsable de tous les innocents qui se faisaient tuer.

Tu étais donc là, tu essayais plus ou moins de fermés les yeux sur le passé, sans pour autant le caché et ce que tu avais découvert, ton amie méritait de le savoir. Du moins, tu espérais tellement qu’elle ne soit déjà pas au courant de cette histoire. Car tu ne savais franchement si votre amitié allait survivre à cela ou si c’était l’information cachée de trop. Enfin pour l’heure, vous étiez dans le salon et il y avait ce malaise, cette façon de ne pas comment agir, de parler.

Alors, tu avais décidé de jouer à la bienséance en lui proposant à boire, en ne relevant pas le pique qu’elle t’avait lancé et tu décidas simplement de prendre de ses nouvelles “Tu veux en parler ?” Demandas-tu donc en fronçant les sourcils. Tu étais consciente que tu lui avais reprocher de ne pas avoir été là pour toi quand tu avais perdu, comme tu savais que sa grand-mère allait elle aussi rejoindre l’autre monde. Tu espérais que votre situation actuelle ne lui fasse pas un blocage et qu’elle ne se renferme pas, car après tout tu étais toujours là pour écouter si elle en avait besoin.

Tu étais disponible maintenant, peut-être un peu tard, mais tu l’étais. Et tu préférais qu’on parle d’elle, car lui dire comment tu allais ce serait de parler d’Alexys, de votre nuit ensemble, de tes sentiments pour lui, de ta jalousie en les ayant vus ensemble, et de votre dispute à vous deux. D’ailleurs, tu devais avouer que tu te demandais toujours s’il y avait quelque chose entre lui et elle et ce petit dragon de jalousie naquit dans ton estomac. La jalousie n’était pas un sentiment très positif et surtout, en cette situation alors tu ne répondis pas à cette question. Ta vie n’était pas réellement de ce qu’il y avait de bien à raconter au final.

(c) mars.

Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

        Aelynn m'avait demandé de venir la rejoindre au manoir de sa famille pour pouvoir parler d’une chose, je ne savais pas ce que c’était et j’avais un peu peur pour ma vie. Car même si elle avait été ma meilleure amie, comme une sœur pour moi, nous étions ennemies maintenant, elle était une chasseuse de naissance et moi une louve et sa famille était réputée pour être des chasseurs, des tueurs de loup comme moi. Mais j’avais tout de même dit oui avec un petit espoir de repartir sur de bonnes bases et qu’elle me pardonne de lui avoir caché pour mon gêne et de ne pas avoir été là au moment de la mort d’Abby. Revenir dans ce manoir me faisait remonter tellement de bon souvenir toute nos partie de cache-cache, tous nos jeux d’enfant, nos fous-rire, cela avait eu pour conséquence de me faire sourire, mais j’avais vite fait disparaître ce sourire, pour qu’elle ne pense pas que tout était oublié en me proposant seulement de venir ici. Quand elle m'avait proposé un verre d’eau, je n’avais pas pu lui lancer une pique et elle n’avait rien dit, preuve qu’elle voulait apaiser les choses entre elle et moi.
Puis nous sommes parties dans le salon avec encore plus de souvenir avec nos cabanes avec des draps, elle m'avait demandé comment j’allais et quand je lui avais dit que je n’allais pas bien elle m’a demandais si je voulais en parler et je voulais lui dire non pour lui faire mal, mais je savais qu’elle m'avait reproché de ne pas être là pour elle et je ne voulais pas finir par lui reprocher la même chose.

- C’est ma grand-mère, elle va de plus en plus mal et je ne peux pas aller auprès d’elle ce qui me fait horriblement, mal.

Je réprimé un sanglot, parlé de ma grand-mère me faisait horriblement, mal, c’était la seule personne en dehors de mon beau-père à m’avoir autant aimé qui n’était pas de ma famille, c’était ma confidente en dehors d’Ael celle avec qui je parle de garçons, mon modèle, elle a réussi aussi bien sa vie privée que sa vie professionnelle a une période où les femmes devaient rester à la maison avec leurs enfants et elle avait prouvé à tout le monde que l’on pouvait faire les deux en aillant une carrière d’avocate, elle avait été l’une des premières. Je secouais la tête pour ne plus penser à elle sinon je savais que j’allais pleurer et je ne voulais pas le faire devant Ael, elle ne méritait plus de me voir pleurer. Ael, quant à elle, me regardait et n'avait pas répondu à ma question donc je ne savais pas comment elle. Puis je repensais au regard qu’elle m’avait lancé à la soirée d’Halloween soirée où je m'étais rendu avec Alexys notre ami d’enfance et en y repensant maintenant, je comprends se regarde, c’était celui de la jalousie celui que je venais de revoir une fraction de seconde dans ses yeux.

- Aelynn, je ne sors pas avec Alexys si c’est ce que tu penses, on a était à la soirée d’Halloween ensemble, car j’étais seule et parce qu’il savait que toi et moi, on ne se parlais plus. Et ne me dit pas que tu ne penses pas à ça, tu étais ma meilleure amie et j’ai déjà vu ce regard quand une fille tournait autour de James.

Je repensais à une fois ou Aelynn avait voulu frapper une fille au lycée, car selon elle, cette fille tournée autour de James alors que ce n’était que sa partenaire de TP en science en classe et j’en souris, car je connaissais très bien ce regard et le caractère d’Aelynn. Après cela James et moi, on avait souvent taquiné Ael sur ce sujet-là.

 

luckyred.

La situation n’était pas des plus simples, et tu te doutais qu’elle ne le serait pas dans quelques minutes et d’ailleurs la révélation que tu devais faire à ta meilleure amie, bien qu’en ce moment votre relation n’était plus ce qu’elle était, tout allait basculer. Vous étiez dans un entre deux depuis cet été, il fallait que la situation bascule dans un sens ou dans un autre. Et cette révélation en serait sûrement la réponse. Le déclencheur. Tu avais peur, une part de toi avait tout de même peur de lui montrer ce que tu savais. Au final, étais-tu réellement prête à la perdre pour de bon, même si l’avais déjà haut et fort. Tu ne savais pas, enfin, tu le savais au fond de toi, mais tu ne voulais pas tellement l’admettre.

Alors pour éviter de rentrer dans son jeu et de risquer un nouvel accrochage, tu changeas de sujet et tu pris alors de ses nouvelles. Tu fis une moue, bien entendu, c’était dur pour elle, tu savais qu’elle était proche de la vieille femme, comme tu l’avais été pour Abby lors de son vivant “C’est difficile, je sais” Fis-tu donc alors, tu savais plus ou moins ce que cela faisait... Mais pas exactement, car s’il y avait bien une chose qui déférait, c’était que la grand-mère de ton amie mourait d’une maladie alors que toi, tu étais responsable de la mort d’Abby, bien que tu ne l’aies jamais dit à personne, que tu prenais ce poids sur tes épaules et que tu espérais l’emmener dans ta tombe à jamais. Tu devais donc vivre avec pour toujours, tel était ta punition.

Tu ne savais pas réellement quoi dire, tu fronçais néanmoins les sourcils “Pourquoi ne viendrait-elle pas à Tulsa, c’est peut-être un peu de magie qui lui faut, non ?” Fis-tu donc en haussant les épaules “Je ne parle pas de la transformé ou de pratiquer ce genre de magie, mais vous les loups, vous pouvez soulager les personnes de leur souffrance en la prenant pour vous” Fis-tu donc, tu étais incollable sur les créatures de la nuit au vu de ton éducation, mais tu te doutais que ce n’était pas le cas de ton amie même si elle l’était désormais, tu te doutais que tu devais connaître mieux son espèce qu’elle-même.

Il est vrai que pour devenir une louve, elle avait dû commettre l’irréparable et elle devait vivre avec pour le restant de sa vie, mais à côté de cela, elle pouvait tellement se servir de cette malédiction pour faire le bien dans son entourage, elle avait un savoir et un pouvoir qui lui donnait par conséquent des responsabilités aussi grande, qu’elle ne le veuille ou non. Enfin, c’était comme cela que tu le voyais. Puis tu étais prête à tout alors pour qu’on ne puisse pas parler de toi, car assurément, cela revenait à discuter d’Alexys et au vu de ce qu’il s’était passé entre vous à la plage, depuis qu’il ne te répondait plus, qu’il t’ignorait littéralement, tu le vivais bien plus mal que tu ne le pensais, tu étais frustrée et tu n’étais pas ces messages lus, mais non répondu.

Puis, tu avais sans cesse cette image, cette voix dans ta tête, de les voir ensemble au manoir hanté, une partie de toi, dévorée l’intérieur de ton être, cette bête enragée, assoiffée de haine et de violence, qui te disait qu’il y avait quelque chose entre eux, qu’il l’avait prise dans ses bras, contre son corps, comme il t’avait prises à ne nombreuses fois cette nuit-là, dans son appartement. Tu avais certes beaucoup bu, mais tu te rappelais de tout même si cela remontait à plusieurs mois maintenant, avant la mort d’Abby, avant que tout ne parte en vrille dans ta vie. Ton regard agacé, t’avait trahie ce soir et même l’autre soir si tu en croyais les paroles de ton amie “Pardon ? Hudson?” Fis-tu faussement outragée “Je ne lui parle même pas, il n'y a rien entre lui et moi, tu peux faire ce que tu veux avec cet abruti” Fis-tu donc en haussant les épaules, il est vrai que tu ne mentais pas, il ne se passait plus rien actuellement entre lui et toi, tu doutais même que cela se reproduise un jour.

(c) mars.

Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

        Ce que la vie pouvait être difficile avec d'un côté la vie professionnelle et de l'autre la vie personnelle avec la famille, les amis, les relations de couple. Le plus difficile pour moi ces derniers temps étant sans doute mes relations amicales enfin mes relations familiales n'était pas non plus au beau fixe sans parler de mes relations amoureuses qui étaient inexistantes. Toute ma vie personnelle était un désastre il n'y avait que dans ma vie pro que ça aller enfin pour le moment un autre patron de bar m'avais débauché, mon ancien patron n'était pas super content, mais Philippe le nouveau me payer plutôt bien ce qui me permettrait de mettre plus d'argent de côté pour mon rêve de toujours ouvrir mon propre établissement. Bref, revenons en a mes relations amicales. Depuis mon retour à Tulsa après plusieurs mois d'absence les choses n'étaient plus ce qu'elle était Aëlynn ma meilleure amie me faisait la tête, car lors de la mort d'Abby sa nourrice et mère de substitution, je n'étais pas là car moi-même au chevet de ma grand-mère paternelle qui était en train de mourir et j'avais déclenché mon gène de loup, car surprise mon père mort m'avais laissé ce cadeau. Aëlynn m'en a donc beaucoup voulu et depuis ce temps-là, on ne se parle plus du tout ça va bientôt faire 6 mois et je m'en sors tant bien que mal. Car pour moi, Aëlynn était mon âme sœur la seule qui pouvait me comprendre, mais maintenant, j'ai l'impression d'avoir eu tort.

D'ailleurs, elle m'avait demandé de venir la voir au manoir de sa famille et j'avais accepté peut-être pour la voir une dernière fois avant que notre amitié soit finie pour de bons, je le sentais que ce qu'elle allait me dire aller jouer un grand rôle dans notre amitié. Elle ne rentre pas directement dans le vif du sujet et si ce n'était pas le cas cela devait sûrement être parce que ce qu'elle allais me dire aller ruiner notre amitié et cela me stresser particulièrement. On parla de ma grand-mère en train de mourir et elle me dit de la faire venir à Tulsa au début, je ne comprenais pas voulais la traiter de folle, mais elle me dit une chose que je ne savais pas.

- Quoi attends!!! Je peux faire quoi?? Tu ne me dis pas ça pour que je reprenne espoir. Je peux vraiment soulager ma grand-mère??

Cela me déboussoler totalement, je pouvais prendre la souffrance des gens et donc leur opté leur douleur sans bien sûr les empêcher de mourir. Je ne savais pas quoi penser, elle disait sûrement la vérité, elle ne pouvait pas mentir sur quelque chose d'aussi gros et important sauf si c'était pour me redonner un peu d'espoir pour mieux me planter un couteau dans le dos après. Tout ce bousculé dans ma tête, mais une chose était clair, j'avais bien vu le regard d'Aëlynn, son regard de femme jalouse, elle ne l'avait eu que pour James jusqu'à présent, mais il était normal qu'elle fasse son deuil cela faisait 1 an que James était mort, elle n'allait pas passer sa vie comme une vieille fille aigrie par le temps. Mais elle me soutenait que non, il n'y avait rien entre Alexys et elle et que je pouvais faire ce que je voulais avec lui.

- Oh Aëlynn, je te connais depuis plus de 20 ans, je ne vais pas insister. Si tu ne veux rien me dire, c'est que tu as tes raisons, mais sache que je suis là encore pour toi malgré tout ce que tu m'as dit d'horrible la dernière fois. Et il ne se passera jamais rien avec Alex, c'est comme mon grand-frère.

Moi et bouclette, même pas en rêve, ce mec était comme un grand frère pour moi il ne se passerai jamais rien entre lui et moi-même si j'étais totale bourrée. Rien que de nous imaginer tous les deux pour moi cela relevé presque de l'inceste.


 

luckyred.

Tu savais que tu pouvais être cruelle dans le genre peste, tu l’avais été bien plus d’une fois ces derniers temps, mais tu ne pouvais clairement pas le faire sur ce genre de sujet, non, cela était trop... Tu avais toi-même perdue celle qui comptait le plus à ton cœur et il est vrai que tu aurais aimé avoir un tel don à cette époque afin de la libérer de ses souffrances dont tu étais responsable, car tu le savais au plus profond de ton être que tu étais responsable de la mort d’Abby, et tu l’avais veillée pendant des jours, tu l’avais vu perdre la vie à petit feu et cela n’avait pas été d’une tranquillité, d’une manière apaisante.

Tu regardais ton amie en levant un sourcil “Tu penses vraiment que je peux être aussi cruelle ?” Fis-tu donc alors “Tu peux aussi la transformer et elle peut se guérir seule... Mais ça c’est contrairement aux lois de la ville... Après tu vois, mais je pourrais te montrer comment faire, j’ai déjà vu” Fis-tu donc alors. L’avantage quand tu avais vécu avec ce milieu depuis toute jeune, c’était que presque peu de secret existait pour toi, les Stuart étant spécialisé dans les loups depuis la mort de ta mère biologique, tu savais que ta jeune amie venait d’avoir son nouveau statut et tu savais aussi, comme tu lui avais fait remarquer, qu’elle n’avait jamais trop de facilité à se faire des amis, tu devais te douter que cette transition et surtout les pleines lunes ne devait pas être simple pour elle.

Bien sûr, ta vie était également un véritable bordel en ce moment, mais tu étais désormais à mettre de l’ordre dans tout cela et c’était d’ailleurs pour cela que tu l’avais invité, même si tu avais été bien plus agacé depuis quelques temps... Depuis que tu l’avais vu en compagnie du cousin de ton ex fiancé, depuis qu’elle avait passé la soirée avec cet homme d’une nuit. Il avait été le meilleur coup que tu avais pu avoir et au final, ce n’était pas bien difficile, tu n’avais couché qu’avec lui et James dans toute ta vie, enfin, tu essayais de ne pas penser à cela. Bien entendu, il était trop tard, cette dernière t’avait remarqué et elle t’expliqua alors qu’il n'y avait rien entre lui et elle, mais au final, tu n’avais pas ton mot à dire, vous n’étiez pas ensemble. Vous aviez passé juste une nuit il y a déjà maintenant longtemps “Très franchement, je ne lui parle pas, on n'a jamais réussi à s’entendre lui et moi et cela depuis que nous sommes jeunes... Il n’a même pas été là pour James” Fis-tu alors, car cela aussi tu l’avais encore en travers de la gorge.

Tu soufflas, tu ne voulais pas parler de lui, car cela te chamboulait bien plus que tu ne le voudrais “De toute façon, je ne t’ai pas convié pour parler de lui” Fis-tu donc en haussant les épaules. Bien que tu eusses pris ton temps pour retarder cette échéance, tu savais que c’était le moment de la faire “Suis-moi” Fis-tu donc alors en te dirigeant vers les escaliers afin de monter à l’étage, là où se trouver le bureau de votre père et vos chambres.

(c) mars.

Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

        La révélation que venait de me faire Aelynn concernant un don des loups me laisse dubitative, je ne savais pas du tout quoi penser. Je savais qu’elle m’en voulait par rapport à Abby, mais j'espère de tout cœur qu’elle ne dit pas cela pour me faire espérer quoi que ce soit. Elle ne pouvait pas être aussi cruelle que cela juste pour se venger elle savait très bien qu’elle aurait pu tout me faire sauf me redonner espoir en ce qui concerne ma grand-mère. Elle faisait partie des femmes les plus importantes de ma vie, en premier, il y avait ma mère bien sûr, puis ma grand-mère et enfin Aelynn enfin jusqu'à il y quelques mois. Car depuis elle et moi, on était comme des inconnus l’une et l’autre. Elle me demanda si je l'avais pensé aussi cruelle que ca et elle ajoute que je pouvais aussi la transformer, mais cette idée me glaça le sang, je ne réserverais jamais cette malédiction et ne le souhaitais à personne. J’avais tellement de mal les soirs de pleine lune que je ne ferai jamais devenir ma grand-mère comme moi plutôt mourir elle dit également que l'a transformé était interdite en ville la décision se prenait d’elle-même en plus je n’allais pas enfreindre les règles. Elle finit en disant que si j’avais besoin elle pourrait me montrer comment faire. Je savais qu’elle avait sûrement déjà vu ça auparavant vu qu’elle avait vécu entourée de chasseur de loup.

- Non, tu n’es pas aussi cruelle que cela même si tu m’en veux beaucoup de ne pas avoir été auprès de toi à la mort d’Abby et comme je t’ai dit, j’en suis désolée, mais j’avais une bonne excuse, ma grand-mère est malade et elle est en train de mourir alors oui cela n’excuse rien, mais je ne l'ai pas fait de gaîté de cœur. Je ne veux pas la transformer, c'est tellement dur comme malédiction que je préfère encore la voir partir.

Dire cela était très dur pour moi, mais je préféré vraiment voir ma grand-mère mourir que de la transformer tout comme moi, des gens dirait que je suis égoïste, mais non je ne le suis pas, c’est en la gardant avec moi que je le serais, car lui faire vivre à chaque pleine lune cette transformation horrible et devoir être maître de ses sentiments en permanence n’est pas facile tous les jours. Je savais que je finirais par réussir à m'ancrer les soirs de pleine lune, mais cela sera dur surtout sans Alpha ni meute. Mais pour le moment, j’avais en face de moi Aelynn qui disait qu’elle et Alexys ne, c’était jamais apprécié depuis l’enfance ce qui était vrai et qu’elle ne lui parle pas, mais alors pourquoi cette jalousie dans son regard. Je ne le saurai sûrement jamais ou du moins pas pour le moment.

- Très bien, mais si un jour, tu veux parler, je suis toujours là pour toi, même si tu en doutes.

Puis elle soufflait et me dit que de toute façon si elle m'avait invité, ce n’était pas pour parler de lui et elle me demanda ensuite de la suivre et je déglutis légèrement, car elle prit la direction du premier étage. J’eus légèrement peur à ce moment-là, car je ne savais pas ce qu’elle me voulait ni où elle m'amène, mais je l'ai suivi tout de même.


 

luckyred.

Tu connaissais bien cette peine et cette douleur que pouvais ressentir Luna, bien qu’au final, elle avait eu plus de temps que toi à faire son deuil, tu n’avais pas eu la chance d’avoir le temps de te préparer à cette perte si monstrueuse. La souffrance de son absence était toujours présente, à chaque moment, mais elle était moins meurtrière, moins dévastatrice. Il t’arrivait parfois de réprimer un sentiment de vide, une envie de laisser échapper quelques larmes. Même seule chez toi, tu n’étais pas du genre à te laisser aller dans ce genre d’émotions. Et malgré la situation avec ton amie d’enfance, tu n’étais pas non plus insensible à la douleur qu’elle pouvait avoir.

C’est d’ailleurs pour cela que tu te permis de lui faire quelques suggestions, elle était certes un loup, mais tu étais formé aux loups depuis ton enfance, tu connaissais tout par cœur, ils n’avaient aucun secret pour toi contrairement à ton amie qui était novice. Tu savais qu’il y avait certaine des solutions qui étaient interdites et même inenvisageable, mais tu lui en informas quand même. Elle reprit donc la parole et commença à te parler d’Aby tu l’as stoppé alors “Je ne veux pas parler d’Aby, ni même ce qui s’en suit” Fis-tu d’un ton plus froid. En effet, tu essayais de remonter la pente avec tout cela et le fait d’en parler comme cela, ne t’aidait pas du tout à aller de l’avant comme tu le voulais.

Tu écoutais ce qu’elle disait et tu acquiesçais alors d’un signe de tête “De toute façon, c’est normalement interdit de transformer comme ça les personnes innocentes en loups, il y a quelques règles quand on rentre dans le monde de la nuit, il faut faire attention” Fis-tu donc bien que tu n’avais pas toi-même respecté quelques règles “Cela dit, je vais pouvoir t’aider à prendre sa douleur, mais cela te sera très douloureux saches-le" La préviens-tu donc avec sérieux, tu ne prenais pas cela à la rigolade. Toutefois, tu ne l’avais pas invité pour parler de cela ou bien même d’Alexys comme elle le faisait “Alexys est le cousin de James” Répliques-tu donc alors et c’était d’ailleurs ce qui t’avait fait tellement culpabiliser lors de votre nuit ensemble avec Alexys, tu t’en étais voulu mais bon, James était mort y a maintenant trois ans.

Tu préférais donc alors changer de conversation et d’aller directement là où tu voulais en venir depuis le début de la soirée, de la raison pour laquelle tu l’avais invité à la base. Tu lui demandas donc de te suivre à l’étage “Tu n’as rien à craindre” Fis-tu en te retournant dans les escaliers en voyant qu’elle était quelque peu hésitante. Tu te dirigeais donc alors le long du grand couloir et tu t’arrêtais en face d’une porte pour ensuite te tourner vers ton amie “Tu te rappel de cette pièce ?” Lui fis-tu donc, c’était le bureau de ton père et en étant enfant, vous n’aviez pas le droit d’y aller à part si vous étiez convoquée dedans et en général si c’était le cas, ce n’était pas pour une bonne nouvelle. Un jour alors que vous étiez enfant, tu avais loupé quelques jours d’école, tu étais encore malade comme tu l’étais souvent à l’époque, mais ça allait un peu mieux ce jour-là et avec Luna vous étiez en train de jouer au loup et vous avez été dans le bureau, vous aviez été surpris par ton père et vous vous étiez faites engueuler comme jamais.

(c) mars.

Demander aux étoiles ce qui ne vas pas chez nous.

        Elle me répondit sur un ton assez froid qu’elle ne voulait pas parler d’Abby, c’était totalement le genre d’Aelynn de ne pas parler de ce qu’elle ressentait vraiment, même après la mort de James, il y a maintenant presque 3 ans, j’avais eu du mal à lui faire dire ce qu’elle ressentait et qu’elle pleure dans mes bras cela n’était arrivé qu’une fois, elle avait une carapace infranchissable. Même quand elle était petite c’était déjà le cas, à la mort de son père elle n'avait pas versé une larme enfin je la comprenait sur ce point là, son père était froid et distant avec elle à l’instar de ses frères et sœurs à une époque. Et durant toute cette période là elle m’avait moi, sa plus fidèle et vieille amie, elle était la sœur que je n’avais jamais eu et moi j'étais là sœur qu’elle aurait dû avoir en quelque sorte. Je me souviens d’une fois on nous a pris pour de fausses jumelles et cela nous avait fait bien rire mais cela m'avait rendu un peu triste, car je me souviens ce soir-là j’avais été voir ma mère et je lui avais demandé qu’elle adopte Ael pour qu’elle devienne ma vraie sœur, ce à quoi ma mère m’avait répondu que si elle devenait ma sœur, on n’aurait plus la même complicité, c’est surtout qu’elle n’aurait pas pu, mais ça je ne l'ai appris que bien plus tard. Quand elle me demanda de ne pas parler d’Abby, je ne lui dis rien et elle me dit que de toute façon transformé un humain voulait dire enfreindre une des règles de la ville.

- Oui je sais je me suis renseigné sur les règles de la ville, mais de toute façon je ne veux pas la transformer juste aspiré sa souffrance comme tu viens de me dire que je pourrais faire.

Mon téléphone sonna, c'était ma mère, mais je n’avais pas le temps de répondre, avoir cette conversation avec Ael était plus important que ma mère qui aller se plaindre de la machine à café de l'hôpital. Elle me dit quand je lui parlais d’Alexys qu’il était le cousin de James et je fronce les sourcils que venait faire ce point dans la conversation je ne comprenais vraiment pas tout. Je devais avoir manqué un point important qu’Ael ne voulait pas me dire. Je n'ajoute rien de plus que ce que j’avais déjà dit.

Puis on se dirigeait vers les escaliers pour monter à l’étage elle me dit que je n’avais rien à craindre, mais c’était plus fort que moi, je n’avais jamais ressenti cela ici auparavant. On se dirige vers le bureau de son père et elle me demande si je me souviens de cette pièce, comme l’oublié.

- Oui c’est le bureau de ton père celui où on n'avait pas le droit de rentrer sinon on se faisait engueuler comme du poisson pourri.

Cela nous était arrivé une fois de rentrer dans son bureau alors que l’on jouait à cache ou à chat je ne me souviens pas bien, je me souviens juste de la colère du père d’Ael quand il nous trouva là toutes les deux.

 

luckyred.

Tu n’étais pas le genre de fille qui avait une facilité pour exprimer ses sentiments, bien au contraire et tu étais d’ailleurs le genre à les ignorer voir même carrément les fuir et pour cela, tu faisais toujours en sorte pour ne pas parler de certains sujets. Abby en faisait désormais parti. Rien que de penser à elle ton cœur se serra d’avantage, tu avais mal. Cela faisait un moment qu’elle ne faisait plus partie de ce monde, tu savais que dans le fond, elle était mieux là où elle était désormais. La famille March était une famille compliquée que tu n’appréciais pas particulièrement et tu savais ce que pensais à l’époque la vieille femme concernant sa propre famille.

Enfin, tu ne préférais pas t’attarder sur cela et tu te concentras sur celle qui avait toujours été ton amie d’enfance et jusqu’à cet été, sur cette dispute aussi tu ne voulais pas t’attarder. A vrai dire, tu en avais marre de t’attarder sur ces choses tellement négatives, tu étais en colère depuis tellement de mois maintenant que tu en étais fatiguée de cela et tu voulais avancer, tu voulais passer à autre chose, une bonne fois pour toute. Tu voulais redevenir la jeune femme que tu avais toujours été, celle qui était toujours là pour les autres et à les aider autant que tu pouvais alors c’est ce que tu fis en expliquant ce que pouvais faire ton amie, mais en lui rappelant bien les règles de bases “Très bien, c’est vraiment important pour ta sécurité et la sécurité de ton entourage” Fis-tu donc alors très sérieusement.

Tu acquiesçais donc de la tête “Très bien, je te montrerais, enfin si tu accepteras toujours de me voir après ce que j’aurais à te montrer” Fis-tu alors et c’est vrai, que cela risquait de ne pas être le cas. Lors de tes recherches sur savoir qui tu étais, savoir l’histoire de ta naissance, du secret familial et de ta mère, tu étais tombé sur plusieurs documents et tu t’étais alors demandé si ton père avait fait le rapprochement depuis le début et qu’il n’avait rien dit ou si, il n’avait pas cherché plus loin que sa vengeance de tuer le loup qui avait mordu sa femme sans se préoccuper de la famille de ce dernier. Il n’y avait aucune trace de cela dans tes découvertes alors c’était donc à se poser des questions. Une chose est sûre, c’est que tu étais certaines que le reste de ta famille n’était pas du tout au courant et heureusement d’ailleurs connaissant ton frère.

La conversation changea et se porta sur les cousins Scholey, plus particulièrement Alexys et comme tu en étais la reine, tu fuis alors directement le sujet et tu vis que ton amie avait compris que tu ne voulais pas non plus parler de cela, enfaîte, elle devait savoir depuis tout ce temps que tu n’aimais pas particulièrement parler de toi. Enfin, il était temps de quitter ce salon pour rejoindre alors l’étage. Elle te suivi et tu t’arrêtas devant l’ancien bureau de ton père, il était d’ailleurs resté tel quel, Aedan avait pris une autre pièce pour son propre bureau, tout comme pour toi, il était pour lui le bureau du paternel et il le resterait pendant très longtemps.

Tu souriais doucement à ton amie afin de ce demandé si elle se rappelait de cette pièce, ce qu’elle fit “T’en fais pas, on ne se feras pas engueuler cette fois-ci" Dis-tu donc alors en ouvrant la porte pour y rentrer “Ces derniers temps, j’ai passé beaucoup de temps dans les archives de la ville et les archives de mon père pour savoir qui j’étais, qui étais ma famille, notre histoire, notre secret... Et j’ai fait quelques découvertes, je voulais que tu les apprennes aussi” Fis-tu alors simplement, tu ne savais vraiment pas comment lui dire que son père été à l’origine de cette guerre entre les Stuart et les loups et que c’était ton père qui avait tué son père.

(c) mars.